Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



Résumé de la 8e partie n La section de l'appareil qui n'a pas sombré est remorquée au port de Palerme et transportée dans un hangar.Et une équipe d'experts du bureau national de la sécurité aérienne italienne (ANSV) se rend sur place et se met au travail. Leur responsabilité consiste à comprendre pourquoi les moteurs du vol 1153 se sont éteints en plein vol. «Il fallait recueillir le plus d'indices possibles pour répondre à deux questions essentielles?: qu'est ce qui s'est passé et pourquoi?'», raconte un expert. Lucenzo Penetta, l'inspecteur en chef de l'ANSV, est à la tête de l'équipe. «Je suis arrivé à Palerme le lendemain de l'accident. Très tôt le matin», raconte-t-il.Ingénieur de formation, Penetta a mené plusieurs enquêtes d'accidents aériens. Les moteurs et le tronçon central du fuselage du vol 1153 de Tuninter ont été repêchés. Le reste de l'épave repose quelque part au large des côtes de la Sicile.«L'enregistreur de bord et l'enregistreur de conversations du poste de pilotage, sans oublier la partie avant du fuselage se trouvaient à 1500 mètres au fond de l'océan. Voilà le principal défi que posait cette enquête», explique Lucenzo Penetta. Pendant que la marine italienne mène des recherches en eaux profondes pour trouver le reste de l'épave, et les cruciales boites noires, les enquêteurs italiens obtiennent la collaboration de l'avionneur européen ATR. L'expert, Jusepe Caldarelli est sur place pour découvrir si l'appareil est responsable de l'accident. «Dès qu'une seule personne perd la vie dans un accident, je considère que c'est un gros accident. Ces avions ont une structure solide, et des systèmes hautement performants», dit l'expert. Des centaines d'ATR 72 volent dans le ciel aux quatre coins du monde chaque jour. Penetta et Caldarelli travaillent de concert pour découvrir pourquoi les moteurs d'un avion aussi sophistiqué sont tombés en panne en plein ciel. Mais aussi pour éviter que cela ne se reproduise, les enquêteurs veulent savoir ce qui s'est passé dans le poste de pilotage du vol 1153 quand les moteurs se sont éteints.Sans l'enregistreur des conversations, ils doivent se fier à la mémoire des passagers et des membres de l'équipage qui ont survécu. «L'extinction des deux moteurs était sans doute due au manque de carburant», dit l'expert.A suivre




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)