Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 5e partie n «Le conseil d'amerrir près d'un bateau ne figure sur aucune liste de vérification. C'est pourtant une décision éclairée, indique l'expert?.Selon lui avec un navire à proximité l'opération de sauvetage peut commencer sans délai. «Tour de contrôle de Palerme. Impossible d'atteindre l'aéroport. Il y a deux bateaux en vue sur notre gauche. Nous allons à leur direction. Si c'est possible prévenez-les», dit le commandant à la tour de contrôle. Le commandant de bord effectue un virage et met le cap sur les bateaux. Il lance?: «envoyez les hélicoptères/ vite?! Vite?!».«Urgence avis à toutes les unités marines. Un avion en détresse à 20.000 marin de Palerme» alerte la tour. L'avion n'a pas encore touché l'eau que les secours sont en route. «J'avais très peu d'informations. On ignorait la nature de l'accident et on ne savait rien sur l'avion», explique un responsable de la tour de contrôle. Même s'il s'agit d'une manœuvre exceptionnelle, il y a des consignes pour l'amerrissage d'un avion. Avant d'amerrir, l'équipage doit s'assurer que le train d'atterrissage est rentré pour que l'avion se pose le moins brutalement possible. Quand les pilotes amerrissent, ils veulent que leur avion soit le plus aérodynamique possible pour qu'il glisse dans l'eau lors de l'impact. Non seulement les pilotes surveillent les différents systèmes de l'avion, mais ils doivent évaluer les conditions de la mer. Ils ne veulent pas heurter une vague de plein fouet.«Si l'avion heurte une vague ou la houle perpendiculairement, c'est l'équivalent de s'écraser sur du ciment. Il va voler en éclat», explique l'expert. Les passagers voient ce qui les attend.«Je me tenais fermement au siège devant moi. Par le hublot, je voyais que l'impact était imminent», raconte Lucas Scutchiarini. L'avion se trouve maintenant à 210 mètres au-dessus de la mer. «Ali tu es prêt?'», lance le commandant à son copilote. «Oui», répond ce dernier. «Allah est mon seul dieu. Mohamed est son prophète» dit encore le commandant? à peine le commandant Chafik Garbi a-t-il dit sa prière que l'avion heurte l'eau à une vitesse de 230 km/h.Le commandant de bord est toujours vivant. Mais il est gravement blessé. Son copilote, Ali Kebaier, a lui aussi survécu. Mais le mécanicien de bord Chokri Arbaoui est mort.A bord des bateaux avoisinant, personne n'a été témoin du crash du vol 1153.A suivre




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