Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 4e partie n C'est la panique à bord. Et le commandant Chafik Garbi veut savoir la quantité de carburant dont ils disposent.«Quel est la quantité de carburant à bord?'» demande le commandant. «Indicateur de quantité de carburant, 1800 kilos» répond le copilote Ali Kebaier. Selon la jauge de carburant il y en a suffisamment. Mais pour une raison inconnue, les deux moteurs refusent de redémarrer. A peine dix minutes après le début des ennuis, l'avion vole à 2100 mètres au-dessus de la mer. Et il poursuit sa descente. À l'extérieur, règne un profond silence. Mais dans la cabine c'est la panique. «Restez assis avec vos ceintures de sécurité bouclées», lance un membre d'équipage. «Mon premier réflexe a été de détacher ma ceinture pour ne pas rester prisonnier de l'appareil sous l'eau. Je ne voulais pas rester coincé sous mon siège et mourir noyé. Ensuite j'ai enfilé mon gilet de sauvetage, et je l'ai gonflé», raconte Lucas Scutchiarini. «Ne gonflez pas vos gilets avant de quitter l'avion?!», crie un autre membre d'équipage. En effet, il est fort probable qu'en amérisant, l'avion se remplira d'eau. Voilà pourquoi on demande aux passagers de ne gonfler leurs gilets de sauvetage qu'après être sortis de l'avion. Sinon ils risquent de rester coincés dans le fuselage inondé et de se noyer. Dans le crash de l'avion Ethiopian Airlines plusieurs passagers n'ont pas respecté cette consigne et se sont noyés après avoir survécu à l'impact. Il n'y a pas que les moteurs qui sont en panne. Plusieurs instruments fonctionnent grâce aux moteurs. Sans eux, les jauges essentielles sont éteintes. «Quand les deux moteurs ne fonctionnent plus, on vole avec les instruments de secours. C'est-à-dire un indicateur d'assiettes et un altimètre», explique un expert. L'équipage essaie toujours de rallumer les moteurs. Mais le temps leur manque. «Toujours rien. Confirmez la distance s'il vous plait». La tour de contrôle de Palerme lance?: «vous êtes maintenant à une distance de 20.000 marin». «Le conseil d'amerrir près d'un bateau ne figure sur aucune liste de vérification. C'est pourtant une décision éclairée, parce qu'avec un navire à proximité l'opération de sauvetage peut commencer sans délai», explique l'expert.A suivre




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