tragédies D'hier et d'aujourd'hui

Résumé de la 21e partie n Face au tribunal, Auburn Callaway a plaidé la folie. Mais les jurés en majorité noirs, ne l'ont pas suivi et l'on reconnu coupable.Le 11 août 1994, il a été condamné à la détention à perpétuité dans une prison fédérale, sans aucun espoir de libération conditionnelle. «Lorsque quelqu'un reçoit un coup de marteau sur le crâne, il est possible qu'une fracture se crée. Si le coup assené est puissant, il est possible aussi que de nombreux morceaux d'os pénôtrent dans la boite crânienne à l'endroit du choc», raconte un médecin de l'hôpital de Memphis. «Voici une réplique du sommet de mon crâne. C'est grâce à une scanographie qu'on a pu le recréer ainsi. C'était pour voir la forme de mon crâne ainsi que l'importance du trou. C'est là où j'ai été frappé sur l'os pariétal gauche. Mon crâne est resté comme ça pendant un an et demi. Ensuite ça m'a pris deux ans et demi pour guérir complètement. Parce que j'ai dû réapprendre à parler, à marcher et à mâcher du chewing-gum. J'ai subi trois opérations très lourdes», raconte le copilote Jim Tucker. «Je l'ai opéré deux fois. Et je l'ai suivi pendant sa période de rééducation», raconte le médecin. «Ils ont fabriqué une pièce pour venir combler le trou que j'avais dans le crâne. C'est un substitut d'os synthétique appelé HTR. Il a exactement la même taille et la même épaisseur.», raconte le copilote Jim Tucker. Le 26 mai 1994, l'équipage du vol Fedex 705 a reçu la médaille d'or de l'association des pilotes pour récompenser son héroïsme. C'est la plus haute distinction que puisse recevoir des pilotes civils. Pourtant à cause des séquelles de leurs blessures, aucun des trois hommes ne put se réinstaller aux commandes d'un avion de ligne. «Je n'ai pas arrêté de me dire que j'allais reprendre les commandes. Que j'allais me battre. Que j'allais surmonter cet accident. Jusqu'à ce qu'ils découvrent que j'avais un petit problème de malaise. Là je n'en fais plus parce que je prends des médicaments. Et le seul moyen pour pouvoir revoler sans avoir quelqu'un à côté de moi, serait d'arrêter ce médicament. Mais à l'heure actuelle on m'a affirmé que c'était impossible. Je vais devoir les prendre jusqu'à la fin de ma vie», raconte le copilote Jim Tucker. «Piloter me manque. Chaque fois que je vois un avion passer au-dessus de moi, je me demande où il va?; Alors tout ça me manque. Mais vous savez j'apprécie le fait d'être toujours en vie. Et de pouvoir être avec ma famille» raconte le commandant Sanders. «Vous savez ce lien entre pilotes, ce que l'on fait tous ensemble dans un appareil et en dehors de l'appareil, ça me manque... Ça me manque terriblement», confit de son côté le mécanicien navigant Andy Peterson?