Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 6e partie n «Je ne crois pas avoir trouvé un seul corps entier. Je leur ai demandé de réunir les morceaux de corps et de les envelopper dans des couvertures de survie jaunes.»Au total, 16 maisons ont été touchées. La plupart sont totalement détruites. Pendant ce temps là, à l'aéroport international de Los Angeles, Mary Wong attend patiemment son mari et ses deux fils. «Je suis allée les chercher à l'aéroport vers midi. Je me trouvais dans la zone juste après la douane. J'ai attendu, attendu. Je me disais que c'était les contrôles de douanes qui prenaient tout ce temps. Puis, vers 12h20 ou 12h30, j'ai vu un homme s'approcher. Il portait un sac à dos marqué d'une croix verte. On nous a conduits vers un salon à l'étage. Dans l'ascenseur. Je regardais cet homme et je me suis dit : ils sont morts !», raconte Madame Wong. «Je savais qu'ils étaient morts», ajoute-telle. Dans une cours d'école, de la commune de Cerritos les secours trouvent une autre épave. Celle d'un Pipper Cherokee. La verrière de l'avion a été décapitée. A bord, trois corps sans vie, mais toujours attachés à leurs sièges. Il s'agit de William Cramer, sa femme et sa fille.Les 64 passagers et membres d'équipage du vol 498 ont tous été tués sur le coup. Ainsi qu'une quinzaine de personnes au sol. En ajoutant les trois occupants du Piper Cherokee, le bilan total s'élève à 82 morts. Pourquoi ' Que s'est-t-il passé dans le ciel de Los Angeles, ce matin du 31 août 1986 ' Le bureau national de la sécurité des transports américains envoie aussitôt plusieurs enquêteurs sur les lieux du crash. Parmi eux, des spécialistes en facteurs humains, en contrôle aérien et en système de vol. Leur mission est de déterminer les causes de l'accident. D'emblée, les enquêteurs constatent une évidence : ils n'ont pas un avion mais deux appareils au sol. Indice d'une très probable collision en plein vol. «Nous étions au courant de l'hypothèse d'une collision en plein vol dès qu'on nous a signalé l'accident. Avant même de quitter la caserne. Des témoins avaient vu deux avions tomber. C'est en tout cas ce qu'on nous avait dit», raconte un des experts. C'est à la lumière de cette hypothèse que l'équipe de Jhon Withe commence à examiner les débris des deux épaves. «On a répertorié les éléments principaux. En observant les pièces, on a essayé de savoir sur quel angle l'appareil avait pu entrer en collision avec le Piper Cherokee», explique-t-il.A suivre




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