Résumé de la 1re partie n un épais brouillard recouvre l'aéroport de Linate. Les pilotes n'ont presque aucune visibilité.Ils doivent se reposer entièrement sur les instructions des contrôleurs aériens alors qu'ils se dirigent vers la piste de décollage. Cet aéroport compte plusieurs voies de circulation et une piste pour l'aviation commerciale. De nombreux types d'avions atterrissent dans cet aéroport où le trafic est l'un des plus denses d'Europe. Au-dessus de la piste, les contrôleurs aériens ont normalement une vue dégagée de l'aéroport. Mais pas ce jour-là? Paulo Zaketti est le contrôleur de vol, chargé de guider les avions vers la piste de décollage, d'où un avion décolle toutes les deux minutes. Avec ce brouillard, il n'a pas un instant de répit. «Scandinavian 686, déclinez votre position», lance-t-il. «Nous sommes sur la voie principale», répond le pilote. A 8 h 01, Zaketti vise le vol 686 de SAS pour les instructions finales de décollage. «Tour de contrôle, Scandinavian 686, en route vers piste 36R». «Alignement sur 36R», répond le commandant de bord. Les pilotes doivent attendre derrière d'autres avions au décollage, depuis la piste principale?: la 36R. «L'absence de visibilité n'est pas un problème dans les airs, mais c'est un grand problème au sol. Par ce que le pilote dépend entièrement du contrôleur aérien», explique un expert. «Données de décollage?'», demande la tour. «57 tonnes enregistrées», répond le commandant. L'avion précédent a décollé. Le vol 686 entame alors sa course sur la piste de 2400 mètres de long. «On roule Scandinavian 686». À une vitesse de 140 n'uds, l'avion commence à décoller. Mais soudain?:?«qu'est ce que c'est?'», entend-on de l'intérieur du cockpit. S'en suit une énorme son assourdissant. Puis plus rien'quelque chose de catastrophique vient d'arriver au vol 686. Mais à cause du brouillard dans la tour de contrôle, personne ne s'en doute encore. «C'était stupéfiant. Tellement proche de la tour et personne n'avait conscience de l'événement», rapporte un expert. Dehors, sur le tarmac, le personnel au sol a entendu une succession d'explosions. Le téléphone retentit dans la tour de contrôle?:?«Oui, tour de contrôle». «On a entendu plusieurs explosion comme un moteur. On aurait dit que quelqu'un grimpait sur la passerelle», dit une voix derrière le combiné.A suivre
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 17/02/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Aït Saïd
Source : www.infosoir.com