Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Décollage n Un Boeing MD 87 est pris dans un brouillard. L'avion transportant 110 personnes prend feu à l'aéroport de Milan Linate.Inexplicablement personne à l'aéroport n'a remarqué le drame. Ce n'est que lorsque les blessés ont commencé à demander de l'aide que les autorités comprennent que quelque chose de grave vient de se produire dans l'un des aéroports les plus fréquentés d'Europe. «C'est l'accident le plus gave de toute l'histoire de l'Italie». «C'était sidérant, le centre de contrôle aérien ne sait toujours pas ce qui s'est passé», commentait la presse. Si pour de nombreuses personnes, Milan représente la Capitale européenne de la mode, cette ville représente aussi l'un des plus importants Centre économique et financier de l'Italie. Milan est desservie par trois aéroports internationaux. Seul l'aéroport de Linate se trouve dans l'enceinte de la ville. Neuf millions de passagers l'empruntent chaque année pour des vols courts à travers l'Europe. Le matin du 8 octobre 2001, un épais brouillard recouvre l'aéroport. «Le brouillard était terrible ce jour-là. On ne voyait absolument rien au-delà de 50 ou 100 mètres», raconte un témoin. Dans la tour, les contrôleurs sont surchargés. Près de deux douzaines d'avions doivent décoller dans l'heure qui suit. Ils gèrent près de 500 communications-radios par heure. L'un des vols de la journée est le vol 686 de la Scandinavian Airlines System SAS. Le Boeing MD 87 doit effectuer un vol de routine jusqu'à Copenhague au Danemark. 110 personnes sont à son bord. «Position d'attente 4.3», lance le pilote. Le commandant est Johakim Gustavson. Il est chez SAS depuis une décennie. «Vol 686, votre position s'il vous plait», demande la tour de contrôle. «Scandinavian 686. Nous n'avons pas encore atteint la voie principale», répond le copilote. Ce dernier, Anders Sillender, travaille pour la SAS depuis huit ans, et cumule plus de 2000 heures de vol sur le MD 87. «Les pilotes de la compagnie SAS étaient très expérimentés. On n'aurait pas pu avoir de pilotes mieux qualifiés», atteste un responsable de la compagnie. Pourtant ce jour là, un épais brouillard recouvre l'aéroport. Les pilotes n'ont presque aucune visibilité. Ils doivent se reposer entièrement sur les instructions des contrôleurs aériens alors qu'ils se dirigent vers la piste de décollage.A suivre




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