Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui



tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 11e partie n Il faut comprendre pourquoi le câble s'est rompu avant qu'un autre Twin Otter soit victime du même problème.Quand le câble à cabrer arrive au Bourget, Estelle Boncharelle, une spécialiste des matériaux, l'examine sous toutes les coutures et constate quelque chose d'étrange. Les torons n'ont cédé ni au même moment, ni pour les mêmes raisons. «Les extérieurs sont usés et ceux qui sont à l'intérieur, ils ne l'ont pas été. Ils se sont rompus. Ils étaient entiers», dit-elle. Les dégâts des torons extérieurs sont caractéristiques d'un frottement. «On dirait que la moitié s'est usée avec le temps», dit l'experte. «Parce que nous avons pu voir ce câble sous le microscope et nous avons constaté que de nombreux fils présentaient ces plaques d'usures. Tous les fils extérieurs de chaque toron extérieur présentaient cette usure. Ce qui représentait une usure importante», dit l'experte. Le câble à cabrer relit la colonne de direction à la gouverne de profondeur en coulissant à travers des guides-câbles plastifiés. A chaque fois que le pilote lève le nez de l'avion, le câble frotte dessus. C'est au décollage et à l'atterrissage que les pièces s'usent le plus. Les mécaniciens tiennent compte du nombre de vols pour évaluer l'usure. «Il y a plus de 50 vols». Et les dossiers de la compagnie suscitent l'inquiétude. Les appareils d'Air Moorea multiplient les vols navettes. Ce qui signifie qu'ils décollent et atterrissent bien plus souvent que la plupart des gros avions de ligne.?«En moyenne on faisait entre 50 et 70 décollages et atterrissages par jour. Et pour le même avion», dit un pilote d'Air Moorea. Il faut établir quels effets ces décollages et atterrissages incessants ont eu sur le câble à cabrer. Les câbles sont soumis à un test qui reproduit le frottement qu'ils ont subi. Mais il faut aussi prendre en compte un autre facteur. «C'est le seul avion d'Air Moorea à être équipé de câbles en acier inoxydable. On a découvert qu'il y avait deux sortes de câbles de commande sur cet avion», dit un expert. L'avion accidenté était une acquisition récente de la compagnie. Ses autres Twin Otter étaient équipés de câbles de commande en acier carbone. Mais ceux du vol 1121 étaient en acier inoxydable. Ce métal résiste mieux à la corrosion due au sel.A suivre




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