Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui


tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 13e partie n Le chercheur remarque que du sable et de la boue se sont déposés dans toute la ville en recouvrant les moindres recoins. Il s'agit de sédiment marin.Les enquêteurs mesurent soigneusement la couche déposée à certains endroits clés. Un travail méticuleux, qui aboutit à des résultats à peine croyables. L'eau à déferlé à plus de 32 km/h dans la plus grande partie de la ville. «Je m'attendais à ce que les vagues pénôtrent à l'intérieur des terres, mais absolument pas à cette vitesse. 32km/h, des vagues de 3 mètres de haut à quatre kilomètres des côtes. C'est insensé?!», explique encore Sinolakis. Le chercheur est incapable d'expliquer comment de tels volumes d'eau ont pu se déplacer si vite et si loin des côtes. C'est alors qu'il obtient un nouvel élément, d'une importance cruciale pour l'enquête?: une vidéo montrant l'arrivé du tsunami dans le centre-ville. «La vidéo a été un tournant pour nous», dit-t-il. Ce film amateur montre des vagues qui semblent défier les lois de la physique. Lorsque l'eau monte dans la rue à quatre kilomètres des côtes, au lieu de ralentir comme on pourrait s'y attendre, les flots accélèrent. S'il ne voyait les images de ses propres yeux, Sinolakis, aurait considéré cela comme impossible. Le chercheur scrute la vidéo, à la recherche d'indices. Et son attention se porte sur la petite inondation qui précède la vague principale. «La première vague était très lente.» On pouvait y échapper en marchant. Le chercheur fait alors une observation qui va radicalement transformer notre compréhension des tsunamis. Cette fine couche d'eau ouvre la voie à la vague tueuse. L'inondation initiale forme en effet, une sorte de tapis à basse friction sur lequel déferle la lame suivante. «La deuxième glisse sur cette couche d'eau très fine et peut donc aller beaucoup plus vite», explique le chercheur. Le sol mouillé, agit ainsi comme un lubrifiant et la deuxième vague peut déferler sur la ville sans ralentir. «Tout à coup, la deuxième vague accélère, jusqu'à atteindre 30 ou 40 km/h», explique encore l'expert. Des images chocs qui frappent l'imagination. Mais un autre facteur, entre aussi en jeu. L''il expert du chercheur l'amène en effet à se demander si la disposition des rues a pu faire empirer les choses.A suivre


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