Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 8e partie ? Un dernier obstacle se dresse en travers du chemin des ingénieurs irlandais. Ils tombent sur un pilier en béton.Les ingénieurs ne savent pas de quelle partie de l'immeuble vient le pilier, mais ils craignent qu'il ne supporte une partie du poids de l'immeuble écroulée au-dessus d'eux. Six tonnes de débris sont en équilibre précaire au-dessus de la tête de Christina, Thceong et maintenant les ingénieurs irlandais. Lundi midi, deux jours après le désastre?: les sauveteurs percent un trou dans l'énorme pilier de béton. Le docteur Lin Menekin se joint à eux, prêt à parer à toute urgence. «On ne pense pas au danger. Il y a quelqu'un au bout de ce tunnel et il faut parvenir jusqu'à lui», dit-il. Les perceuses des ingénieurs s'enfoncent dans le béton étonnamment vite. Quelques mètres plus loin dans l'obscurité, Tcheong entend le bruit des outils qui se rapproche. «Les ingénieurs n'arrêtaient pas de me demander?: est-ce que vous voyez de la lumière. Finalement j'ai aperçu un petit point de lumière quelque part», dit Tcheong. Très vite il aperçoit les sauveteurs de l'autre côté du trou. Les ingénieurs du métro craignent d'avoir percé dans un pilier porteur. Ils redoutent que les débris ne s'écroulent sur eux à tout moment. Ils disent à Tcheong de rester où il est pendant qu'ils étayent le plafond. «J'ai dis non, je sors?!». Tcheong ne supporte pas de rester un instant de plus dans le noir. Il sort se mettre à l'abri. «Il a couru. Je le comprends. Il croyait qu'il ne sortirait pas vivant», dit le pilote du tunnelier du métro, Tommy Galager. Après avoir passé deux jours, enterré vivant, Tcheong se retrouve enfin à l'air libre, avec seulement quelques égratignures. «C'est un vrai miracle», dit-t-il. Christina est ensevelie plus profondément dans les décombres. Il faudra sept heures de plus pour la dégager. Le docteur Lin l'emmène sur un brancard. Un examen plus approfondi révèle qu'elle souffre uniquement d'un 'il au beurre noir. «J'avais l'impression d'être un héros ou quelque chose comme ça», dit Christina. Tcheong et sa femme Leong Gseysey se retrouvent enfin à l'hôpital. «Cela a été un grand moment de joie. D'immense joie», dit-t-elle. «On se rend compte que la vie est fragile. A tout moment on peut la perdre. C'est pour ça que tant qu'on vit, il faut en profiter», dit Tcheong. (A suivre...)




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