Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 6e partie ? A la surface, les sauveteurs ont encore neuf mètres de débris à déblayer. A ce rythme, il faudra des jours pour parvenir à Tcheong et Christina.Il est minuit?: douze heures se sont écoulées depuis l'effondrement de l'hôtel. On en est toujours qu'à 11 personnes sauvées. Christina, Tcheong et d'autres rescapés sont toujours coincés dans le parking du sous-sol. Une équipe d'ingénieur irlandais travaillant sur le chantier du métro tout proche observe les opérations de sauvetage. Le pilote du tunnelier du métro, Tommy Galager est inquiet. L'utilisation de machines lourdes pourrait provoquer des glissements dans le tas de décombres et mettre en danger la vie des survivants coincés à la base de cette montagne de débris. «On a dit aux responsables des opérations de secours qu'il y a sûrement encore des personnes en vie la dessous, et si vous continuez comme cela, vous allez les tuer». Il propose une alternative radicale?: cesser de déblayer le tas de décombres avec les machines et creuser un tunnel dans les fondations de l'immeuble pour sortir les survivants. C'est une décision difficile mais à l'aube, les autorités donnent le feu vert à Tommy et ses collègues. Les ingénieurs irlandais ne savent pas exactement où se trouvent les survivants. Après avoir étudié soigneusement les plans de l'immeuble, ils décident que le moyen le plus rapide d'accéder au parking consiste à passer par les conduits d'aération, accessibles depuis la rue. Armés d'une caméra, ils découvrent une véritable scène de dévastation. Ils ont de l'eau jusqu'aux genoux et doivent se frayer un chemin entre les voitures écrasées. Ils détectent avec horreur, une odeur d'essence. Ils savent qu'une seule étincelle pourrait déclencher une terrible explosion. Le parking est une bombe à retardement. «C'est ce qui nous inquiétait. La moindre étincelle et...», dit Tommy. Les ingénieurs du métro attendent dans l'angoisse que l'eau du métro soit pompée. Ils commencent alors à creuser un tunnel de fortune dans les décombres, à l'aide de vérins hydrauliques pour soutenir les milliers de tonnes de béton au-dessus de leurs têtes. Dimanche, 7h du matin?: il faut sept heures pour creuser neuf mètres. «Le sol était très instable au-dessus de nos têtes. On prenait vraiment de gros risques», dit Tommy. Soudain, leur pire crainte se réalise. (A suivre...)




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)