Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 5e partie ? Les sauveteurs dégagent Oeling des décombres. Le docteur Lin Menekin se précipite pour examiner sa jambe, craignant que les toxines n'aient été libérées dans l'organisme.Mais il est vite rassuré. La jambe d'Oeling a été protégée par une pile d'annuaires sous la dalle de béton. C'est une infime victoire en ce jour d'immense tragédie. Les sauveteurs établissent en toute hâte une liste de personnes supposées se trouver dans l'immeuble au moment de l'effondrement. Ils savent ce qu'il est advenu de tous ceux qui se trouvaient dans les quatre étages supérieurs de l'hôtel, quand il s'est effondré. 17 personnes sont mortes. 11 ont été dégagées vivantes. Le night-club au premier étage était vide. Mais la banque au rez-de-chaussée était pleine. La liste fait état de 20 personnes dont Tcheong et Christina qui travaillaient là au moment de l'effondrement et se retrouvent pris au piège sous cet amas de décombres. En pleine nuit, à 23?: 30, douze heures après la catastrophe, les sauveteurs vont travailler toute la nuit pour atteindre le rez-de-chaussée. Les machines déblaient d'énormes plaques de béton. Mais le tas de décombres est très instable et bouge dangereusement. Dix mètres plus bas, loin de la lumière des lampes des sauveteurs, les vibrations secouent les décombres et l'horreur grandie. Les survivants sont pris au piège de ce sombre tombeau sous 6000 tonnes de béton et d'acier. Le directeur adjoint, Tcheong est presque à portée de main de l'un de ses collègues qui git blessé sous une énorme poutre. Il tente désespérément de soulever la poutre, mais elle est trop lourde. «Je me sentais impuissant. Ton collègue est en train de mourir et tu ne peux rien faire. C'était très dur», rapporte-t-il. Tcheong se rend compte que ses efforts sont vains. «On sentait l'odeur de la mort. C'est très triste. Votre collègue avec qui vous avez travaillé pendant des années?: et tout à coup, il n'est plus là», ajoute-t-il. L'entassement des débris empêche la circulation de l'air. L'oxygène commence à manquer. A moins de deux mètres de Tcheong, Christina commence à perdre espoir. «Je me disais?: je suis encore jeune. Et j'ai des tas de choses à faire. Je ne peux pas mourir comme ça !», raconte-t-elle.A la surface, les sauveteurs ont encore neuf mètres de débris à déblayer. A ce rythme, il faudra des jours pour parvenir à Tcheong et Christina. Avec l'oxygène qui se raréfie, c'est un luxe qu'ils ne peuvent pas se permettre. (A suivre...)




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