Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 2e partie ? 17 personnes travaillent à la banque. Christina Fua, 21 ans, y est depuis trois mois.Elle est assise presque directement sous le pilier qui s'est fissuré la veille. Il est 10h10, une cliente entre dans la banque. Elle est affolée. Il y a un problème dans le parking. Des débris tombent du plafond. «La cliente nous a dit que la banque allait s'effondrer», dit Christina. Le directeur adjoint de la banque Chan Chengwan, reste dans l'agence, pendant que Christina et un collègue descendent voir ce qui se passe. Aucune voiture n'est endommagée. Mais en repartant, deux employés remarquent deux ouvriers affairés autour d'un pilier fissuré. Il y a des débris sur le sol, mais les ouvriers leur assurent que tout va bien. Rassurés, les deux employés de banque regagnent leur poste. Deux étages plus haut, à la réception de l'hôtel, le personnel constate que des fissures commencent à lézarder un mur. Mais au rez-de-chaussée, Chengwan et Christina ignorent tout de ce qui se déroule au dessus de leur tête. Dans tout l'immeuble, des murs porteurs et des piliers commencent à se fracturer. L'hôtel New World est sur le point de s'effondrer. C'est une catastrophe littéralement sans précédent qui se prépare. Et malgré l'accumulation de signaux inquiétants, personne ne prend la mesure de la situation. Dans la banque du rez-de-chaussée, le directeur-adjoint a d'autres soucis. Il se demande si sa femme a réussi son examen. «Je voulais savoir si son examen s'était bien passé», dit-il. Il est 11 : 22 : à l'arrière de l'agence, Christina finit le travail de la semaine, lorsqu'un bruit la fait sursauter. Des débris tombent. «Je ne comprenais pas ce qui se passait», dit-t-elle. Soudain, elle commence à ressentir des vibrations. «On sentait que le sol tremblait», ajoute-t-elle. Il est 11 : 26, tout l'immeuble se met à trembler. Les piliers se fracturent et les murs s'effondrent. C'est le début d'une catastrophe sans précédent. «C'est arrivé très vite. On était en train de travailler. Et tout à coup, ça a été le noir complet», dit un des agents de la banque. Des milliers de tonnes de béton armé s'effondrent sur les occupants de l'immeuble. En moins d'une minute la structure de l'hôtel New World s'affaisse, emprisonnant des dizaines de personnes. Ce qui était encore la veille un repère touristique et un lieu de travail, n'est plus qu'un gigantesque tas de gravats entouré d'un énorme nuage de poussière, visible à des kilomètres... (A suivre...)




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