Résumé de la 15e partie ? Les équipes de recherches récupèrent 28 générateurs dans la vase, dont 18 presque entièrement intacts.Les spécialistes du NTSB les examinent soigneusement, et à leur grande surprise constatent que 9 d'entre eux se sont déclenchés...Certains n'étaient donc pas vides, contrairement à ce qu'annonçait le bordereau d'expédition. Après un nouvel interrogatoire les employés de la compagnie Cyber Tech reconnaissent ne pas avoir posé les capsules de sécurité. À la place, ils ont simplement scotché ou coupé le fil déclencheur avant de le scotcher. Ensuite ils ont signé le bordereau bien qu'ils n'aient pas respecté la procédure de traitement prévue. Et pour finir, ils ont emballé les générateurs avec du papier-bulles. «Je ne comprenais pas comment cette procédure avait pu être aussi mal respectée. Ni comment suite à une négligence pareille à l'atelier, ces générateurs avaient fini à bord de l'avion», explique l'expert. Mais pour l'heure, ce n'est qu'une théorie. Le NTSB n'est pas certain que la mise en marche d'un générateur puisse produire suffisamment de chaleur pour déclencher un incendie.«À ce moment-là, personne n'avait vraiment compris ce qui se passait lorsque ces générateurs produisaient de l'oxygène», ajoute l'expert. c'est pourquoi le NTSB décide de pratiquer une expérience, à l'aide de la maquette d'une soute fabriquée au laboratoire pyrotechnique de l'autorité fédérale de l'aviation civile près d'Atlantic City. Les techniciens placent 28 générateurs dans un carton rempli de papier-bulles. Ensuite, ils tirent un fil relié à l'amorce d'un des générateurs avant de battre en retraite. Mais contrairement à leurs attentes, la chaleur produite n'engendre que quelques flammèches et un peu de fumée. Les autres générateurs ne se déclenchent pas. Et le carton ne prend pas feu. Encore une hypothèse à rejeter. «Ce premier essai nous a découragés. On s'est demandé si on était sur la bonne voie», raconte l'expert. L'opinion publique, les acteurs de l'aéronautique et les amis et familles des 110 disparus réclamant des réponses, le NTSB se retrouve au c'ur d'une polémique. Le mystère de l'accident du vol 592 serait-il insoluble?' Les premiers tests menés à Atlantic City laissent entendre que les générateurs ne produisent pas suffisamment de chaleur pour déclencher un incendie. Pour l'équipe, tout est donc à recommencer. On procède à un deuxième essai en reproduisant plus fidèlement les conditions régnant en soute. (A suivre...)
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Posté Le : 01/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Aït Saïd
Source : www.infosoir.com