tragédies d'hier et d'aujourd'hui

Résumé de la 13e partie ? «Si la quantité des matériaux radioactifs est suffisamment grande, les rayonnements peuvent endommager les tissus humains et même être mortels», explique un expert.Si les enquêteurs savent désormais ce qui a causé l'explosion, ils sont horrifiés d'une perspective bien plus importante. De fait, la radioactivité ne se diffuse pas seulement à travers l'air. Et les scientifiques craignent par-dessus tout que le c'ur du réacteur fendu, ne contamine la nappe phréatique. Selon, eux, si des matériaux radioactifs entrent en contact avec la nappe phréatique, ils peuvent se répandre très vite et contaminer l'eau potable de milliers de foyers. A seulement 104 kilomètres de Tchernobyl, les habitants de Kiev ignorent totalement que leur vie est désormais en danger. Mais les hommes chargés de gérer la crise savent qu'elle est bien réelle. Il leur faut absolument découvrir si le c'ur est fendu. Venyanine Kréanichnikov Se voit confier la mission. Il doit ramper dans un tunnel large de seulement 80 centimètres pour inspecter le c'ur endommagé. «Pourquoi ai-je accepté de faire ce travail?' Que vous voulez, il fallait bien que quelqu'un le fasse, vous ne pensez pas?'», répond-il à une question du journaliste.Il sait parfaitement qu'il risque sa vie. Avec prudence, il pénètre dans une pièce située sous le c'ur quand tout à coup quelque chose lui tombe sur la tête. «Si du combustible radioactif m'était tombé sur le crâne, je serai mort. Je serais aujourd'hui un homme mort», dit-il. Les collègues de Venyanine Kréanichnikov lui envoient un compteur «Geiger» qui indique que le niveau de radiation est sans danger. Ce n'est pas du combustible qu'il a reçu sur le crâne, mais des débris non contaminés. «Lorsque j'ai réalisé que j'allais survivre, j'étais tellement content.J'étais vraiment heureux. J'avais du mal à le croire. Je n'aurais eu aucune chance si cela avait été du combustible. Mes os auraient pourri», dit-il. Venyanine Kréanichnikov confirme que pour l'instant, le c'ur fendu n'a pas traversé les fondations. Mais les autorités craignent que cela arrive. Il faut agir très vite.Il est donc décidé de mettre en place, une énorme dalle de béton, sous le réacteur. Mais avant de commencer les travaux, il faut construire un tunnel d'accès. Une tâche titanesque. 400 mineurs travaillent 24h/24. (A suivre ...)