Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui


tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 11e partie ? 5 minutes avant l'explosion, les opérateurs doivent stabiliser le réacteur. Boris Tolartchouk sait qu'il faut augmenter l'injection de vapeur dans les turbines.Il réagit donc en conséquence en envoyant de l'eau dans le collecteur de vapeur. Il s'agit de la chambre centrale où l'on peut réguler à la fois les niveaux d'eau et de vapeur dans le système. Le volume d'eau ayant augmenté dans le collecteur, la pression de vapeur revient à la normale. Mais Boris Tolartchouk laisse entrer trop d'eau froide dans cette chambre. Et le résultat c'est que le liquide pénètre dans le c'ur en quantité excessive. De nouveau la quantité de vapeur produite est insuffisante. Et l'exercice de sécurité n'a même pas encore commencé. Les enquêteurs savent que les opérateurs dans la salle des commandes sont désormais en difficulté. Ils ne leur restent que 4 minutes pour réagir. La seule chose que Leoni Toptunov peut faire pour augmenter l'injection de vapeur dans les turbines, est de réduire le nombre de barres de contrôle dans le c'ur. Les consignes de sécurité de la centrale fixent le nombre de barres de contrôle à 26. Mais l'opérateur pense qu'il n'a pas le choix. Il doit faire le maximum, il ne laisse donc que 6 barres de contrôle dans le c'ur. Et incroyablement, bien que la situation soit critique, l'équipe de nuit continue l'exercice. «Les techniciens qui menaient ce test, ont été très naïfs de penser qu'ils pouvaient continuer l'exercice avec 6 barres de contrôle dans le réacteur», explique un expert. Avec un nombre si réduit de barres de contrôle la seule chose qui peut empêcher le réacteur de surchauffer, c'est l'eau circulant autour du c'ur. La moindre baisse du niveau du liquide risque donc d'avoir des conséquences critiques. Or, le destin veut justement qu'au moment le plus inopportun, la communication est rompue entre les deux opérateurs. Il reste moins de 3 minutes avant l'explosion. Boris Tolartchouk, réalise finalement que trop d'eau est entrée dans le collecteur de vapeur. Immédiatement, il coupe les pompes, interrompant l'injection d'eau dans le c'ur surchauffé. Il ne tient pas compte que son collègue n'a laissé que 6 barres de contrôle. «Je ne savais rien du tout. Et je ne saurais pas dire s'il y avait moins de barres de contrôle que les normes l'exigeaient», explique Boris Tolartchouk. Une minute trente avant l'explosion?: le nombre de barres de contrôle étant insuffisant, le c'ur du réacteur commence à surchauffer dangereusement. (A suivre...)


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