Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 5e partie ? Les habitants de Pripiat ignorent que leur vie est en danger. A l'époque, Oxana Tchavtchenko a 13 ans. Son père travaille au réacteur numéro 4 et ce matin-là, il ne rentre pas chez lui.«Une voisine est venue voir ma mère et lui a dit qu'il s'était passé quelque chose à la centrale. Et que pour l'instant personne n'était revenu. Son mari travaillait là-bas. On était tendu. On se doutait que quelque chose n'allait pas», raconte-t-elle. Le soir venu, Oxana n'a toujours pas de nouvelles de son père. En revanche, les autorités soviétiques commencent à préparer dans le plus grand secret, l'évacuation de l'ensemble de la population de Pripiat. Soit, près de 50 000 personnes. L'opération doit être rapide et efficace. L'intervention de l'armée est requise pour organiser un convoi de 1 200 bus. 36 heures après l'explosion, les habitants de la ville sont pour la première fois officiellement informés de l'accident.«Attention camarades. La situation de la centrale de Tchernobyl n'est pas satisfaisante du point de vue de la radioactivité. Par mesure de précautions temporaires, il a donc été décidé d'évacuer les habitants de Pripiat», crie un militaire dans son haut-parleur. Oxana est stupéfaite. «Ils nous ont dit de préparer nos bagages et d'emmener de la nourriture pour le voyage. On devait prendre nos papiers, notre argent bien sûr et attendre l'arrivée des bus», raconte-t-elle. Le père d'Oxana n'a toujours pas réapparu. Mais sa famille n'a pas le choix, ils doivent partir. Et personne ne sait où on les emmène. L'évacuation de masse commence à 14 h. Trois heures plus tard, Pripiat est une ville fantôme. La colonne de bus et de camion s'étale sur 15 kilomètres. Pendant ce temps à Tchernobyl, le réacteur continue d'émettre des radiations mortelles. Prises de court, les autorités s'efforcent d'éviter de nouvelles retombées radioactives. Au cours des six journées suivantes 1 800 rotations d'hélicoptères ont lieu pour larguer 5 000 tonnes de produits chimiques sur le réacteur éventré afin d'absorber les radiations. Mais un plan d'action bien plus dangereux va bientôt prendre forme. Jusqu'ici, les autorités soviétiques ont présumé que seules les personnes directement affectées étaient informées de la crise. Mais c'est la guerre froide et tout comme les satellites soviétiques, ceux des Américains surveillent en permanence le territoire de l'URSS. (A suivre...)




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