Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 8e partie ? Les relevés d'appels montrent que la communication de l'aiguilleur du ciel, Peter Neilsen, n'aboutit pas. A cause des travaux de maintenance, les téléphones étaient en mode auxiliaire.L'analyse du téléphone révèle un problème dramatique. «Le système auxiliaire qui aurait dû être disponible ce soir-là ne fonctionnait pas. Les communications téléphoniques ne passaient pas à cause d'un problème technique», explique un expert. Peter Neilsen tente à plusieurs reprises de contacter l'aéroport de Friedrichshafen. Cette tâche qui devrait être routinière, accapare alors l'essentiel de son temps. «Etait-il plus occupé que de coutume ' Il devait trouver une solution de secours. Il devait trouver un autre moyen de communiquer», ajoute l'expert. «Le contact est coupé avec Friedrichshafen. Pouvez-vous appeler avec votre deuxième téléphone '», entend-on sur l'enregistreur phonique. Occupé par le transfert de l'Airbus en retard, Peter Neilsen néglige le contrôle en route. «Pendant environ cinq minutes, il s'est concentré sur ce problème. Il a été moins attentif à ce qui se passait sur son écran radar», fait remarquer l'expert Yan Ross.Pourtant, son radar est équipé d'une fonction d'alerte qui aurait dû lui signaler l'imminence du danger. C'est le rôle du filet de sauvegarde, appelé aussi STCA. «Le filet de sauvegarde est un système similaire au TCAS mais au sol. A l'écran, le logiciel nous indique qu'un conflit nous a, peut-être, échappé. Si on ne repère pas le problème à temps, l'ordinateur nous prévient», explique un pilote. Deux minutes avant une collision éventuelle, une alerte STCA aurait dû apparaître sur les deux écrans de Peter Neilsen accompagnée d'un signal sonore. C'est exactement ce qui s'est passé à environ 180 kilomètres de Zurich à Karlsruhe. «Le contrôleur aérien de Karlsruhe a, lui aussi, remarqué sur son écran radar que deux avions se rapprochaient de plus en plus l'un de l'autre», raconte un contrôleur aérien de cet aéroport. L'enquête révèle que cet aiguilleur du ciel a essayé de prévenir Peter Neilsen. Le système téléphonique de Zurich étant défectueux il n'a pas pu le joindre. D'après le règlement, un contrôleur n'a pas le droit de contacter les avions hors de son secteur. A moins que son collègue ait perdu conscience ou qu'il ait quitté son poste. L'aiguilleur du ciel de Karlsruhe s'en tient à la procédure et essaye à onze reprises de joindre son collègue en Suisse. En vain... (A suivre...)




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