Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 4e partie ? En retraçant le fil des événements et en analysant l'enquête qui a été faite, des experts tentent d'expliquer ce qui s'est passé en ce fatidique 1er juillet 2002...Comment un enchaînement tragique a conduit deux avions à se trouver exactement au même endroit, au même moment ' Des enquêteurs BFO, le bureau d'enquête et d'analyses, sont dépêchés sur place.Sans les enregistreurs de vol, les enquêteurs essayent de comprendre ce qui s'est passé en examinant les débris des avions. Ces débris importants sont acheminés dans un entrepôt du nord de l'Allemagne. Yans Freideman ne tarde pas à lire l'histoire que racontent les morceaux déchiquetés. «Le Boeing était entré au contact du Tupolev uniquement avec son empennage vertical, qui avait été arraché», indique l'expert. Le Tupolev était abîmé au niveau de l'aile gauche, qui a été sectionnée. Et il y avait aussi des traces d'abordage sur l'aile droite», explique-t-il encore. Les épaves indiquent que l'avion-cargo et le charter se sont percutés en plein vol. «À ce stade on sait ce qui s'est passé. La question est de savoir pourquoi. Comment ces deux avions ont-ils pu se retrouver aussi proches?'», explique l'expert.Sur les lieux du drame, au milieu des débris, les enquêteurs trouvent enfin ce qu'ils cherchaient?: les fameuses boîtes noires. «Pour l'enquête c'était très, très important», explique un enquêteur. Yan Ross du BFO, participe aussi aux investigations. Son travail?: analyser le contenu des enregistreurs. «L'enregistreur phonique nous a été très utile pour comprendre ce qui s'est passé dans le poste de pilotage. Pour savoir comment l'équipage avait pris ses décisions», affirme-t-il. Yan Ross analyse d'abord le TCAS, le système embarqué d'évitement des collisions. «La première chose à faire était de vérifier si cet appareil avait fonctionné normalement. Comme il était prévu qu'il fonctionne», selon l'expert. Le TCAS dresse un plan en trois dimensions autour d'un avion en s'appuyant sur l'altitude, la vitesse et le cap de ce dernier. Tous les aéronefs qui en sont équipés se transmettent mutuellement et en alternance ces données. Et lorsque deux appareils se retrouvent trop près l'un de l'autre, le TCAS avertit les pilotes.Au besoin, il leur adresse un avis de résolution du problème. En examinant l'enregistreur phonique Yan Ross, constate que le TCAS a fonctionné correctement. (A suivre...)




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