Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 14e partie ? Les enquêteurs découvrent qu'un système qui aurait pu éviter l'accident existait.Il était même prévu de l'installer deux semaines avant le drame. Mais le jour fatidique, il était encore dans les cartons. «Le radar secondaire représente un progrès par rapport au radar primaire. Dans ce cas précis, comme il fournit l'altitude, il aurait permis d'éviter un accident de cette nature», ajoute l'expert. Au courant de l'année qui suit le drame, trois collisions sont évitées de justesse à proximité de l'aéroport Indira Gandhi. Pourtant, il faudra patienter plus de deux ans avant l'installation du système de radar secondaire. Aujourd'hui, les contrôleurs peuvent visualiser les numéros de vol, l'altitude et le cap de chaque avion. Ces renseignements sont nettement plus complets que ceux dont l'aiguilleur du ciel Vickey Louta disposait alors. Les autorités aéroportuaires indiennes ont également renforcé la sécurité en modifiant les couloirs aériens à l'arrivée et au départ. Au moment de l'accident, il n'y avait qu'un couloir pour les avions de ligne qui se posaient et qui décollaient. Avec l'augmentation du trafic aérien, il est devenu trop fréquenté. Conséquence directe du drame?: des couloirs supplémentaires ont été ouverts. «De manière générale, les normes en matière de sécurité se sont améliorées. On se préoccupe d'avantage de la sécurité», explique l'expert. Une technologie démodée et une mauvaise communication ont donc conduit à la collision. Comme presque dans tous les accidents d'avions, un enchaînement de petits problèmes s'est soldé par un désastre. «Quand j'y repense, je me dis que ces gens n'ont vraiment pas eu de chance de se croiser ce soir-là. Il y a une chance sur un million pour que cela arrive. Des appareils auraient pu l'éviter, comme les radars, ou les systèmes anticollision. Et ce matériel est de plus en plus performant», rapporte un expert. L'aiguilleur du ciel Vickey Louta a mené une longue carrière de contrôleur aérien. Aujourd'hui, il participe à la formation de ses jeunes collègues. «Je suis instructeur en chef et je forme des contrôleurs. Je suis accro à mon boulot. Je l'adore vraiment». Initialement soupçonné d'avoir été à l'origine du drame, Vickey Louta a participé à la mise en œuvre des moyens qui font de l'aéroport de New-Delhi, un endroit plus sûr. Ses efforts ont été payants. Ses installations voient désormais passer 20 millions de passagers chaque année. Depuis l'introduction du nouveau radar et l'ouverture de couloirs supplémentaires, plus aucun accident mortel n'a été déploré.




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