Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 6e partie ? L'aiguilleur du ciel Vickey Louta est blanchi. Les enquêteurs retournent sur les lieux pour récupérer certains instruments des deux appareils.Mais le poste de pilotage du 747 saoudien étant fiché dans le sol, il faut creuser. «Le nez de l'avion saoudien était loin sous terre. A environ 10 ou 12 mètres. L'avant s'était enfoncé jusqu'à cette profondeur. Il a donc fallu faire venir des engins de chantier. Des pelleteuses, pour creuser et soulever le poste de pilotage», explique un autre expert. Les altimètres de l'Iliouchine Kazakh sont plus faciles à retrouver. L'avion n'étant pas tombé le nez en premier. Il se peut donc que les enquêteurs trouvent des indices quant à son altitude précise au moment de la collision. En examinant ces appareils, les enquêteurs constatent qu'il y a effectivement quelque chose de bizarre. Le pilote et l'officier-pilote de ligne avaient tous les deux un altimètre devant eux. Mais ils n'affichaient pas la même altitude. «Il y avait une différence de 300 pieds entre les deux. C'était étrange», explique l'expert. Cet écart a peut être induit les pilotes en erreur. Mais il peut aussi être consécutif au choc. Pour l'heure, les enquêteurs n'en savent rien. Les experts doivent déterminer lesquels des deux avions était à la mauvaise altitude. Ils examinent d'autres indices comme la disposition des dégâts qui permettront peut être de répondre à une question essentielle?: quel était l'angle entre les deux avions au moment du contact?' Les fragments sont distants de plusieurs kilomètres. Mais un gros morceau de l'empennage arrière du Boeing saoudien est retrouvé à l'entrée du champ de débris. A priori, c'est donc un des premiers morceaux à s'être détaché de l'avion. «Les points de contact les plus importants dans ce cas précis se situaient entre la queue de l'Iliouchine 76 et l'aile du Boeing 747 de la Saoudi Airlines. La queue de l'avion Kazakh semble avoir coupé l'aile gauche de l'appareil saoudien. Si c'est bien le cas cela signifie bien que l'Iliouchine n'était pas au dessus du Boeing contrairement à ce que pensait le contrôleur aérien, mais en dessous», explique un des experts. Cette découverte ne fait qu'épaissir le mystère. Les enquêteurs ignorent toujours lequel des deux avions n'était pas à sa place. En revanche, ce qu'ils savent c'est qu'après la collision, les deux appareils étaient condamnés. (A suivre...)




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