Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 4e partie ? Interprétant mal le mot «directe», les pilotes effacent les points du chemin d'approche programmés sur l'ordinateur de bord. Conséquence, Cali n'est plus visible sur l'ordinateur. Au moment où ils resituent la ville, ils l'avaient déjà dépassée.En réponse à cela, ils essayent de reprogrammer le système de navigation sur la balise suivante, celle de Rozo identifiée à "R" sur leur liste. Mais la Colombie avait dupliqué l'identifiant pour la balise Romeo, située elle près de'bogota'et la liste de l'ordinateur de bord ne référençait pas la balise Rozo comme "R", mais seulement par son nom complet "Rozo". Dans le cas où un pays autorise la duplication d'identifiants, ils sont souvent listés avec l'identifiant de la ville la plus importante en premier. En prenant le premier "R" de la liste, le commandant de bord entraîne le pilote automatique à prendre la direction de Bogota, donc à faire faire à l'avion un large virage pour prendre la direction du nord-est alors que l'avion se dirigeait vers le sud. Les pilotes sans le savoir venaient de mettre, par leur manœuvre, l'avion sur une trajectoire de collision avec une montagne de?3?000'mètres.Neuf secondes avant l'impact, le système avertisseur de proximité se déclenche, annonçant une collision imminente avec le sol. Le commandant de bord et son second tentent immédiatement de faire reprendre de l'altitude à l'avion, mais les spoilers, sortis pour l'approche de Cali ont été oubliés et réduisent ainsi l'angle de montée. L'avion heurte la montagne près de son sommet. 159 sur 163 passagers perdent la vie en l'espace de quelques secondes. L'enquête montrera qu'il serait passé bien au-dessus de la montagne si les pilotes avaient rentré immédiatement les spoilers quand l'alarme de proximité de sol se déclencha.Les secours furent déclenchés une demi-heure plus tard, quand des habitants d'un village rapportèrent une explosion dans la montagne. Mais la nuit et la difficulté pour situer puis pour accéder au site du crash rendirent l'organisation des secours difficile. Un hélicoptère de l'armée colombienne localisa l'épave le lendemain matin et put secourir quatre passagers mais la brume arriva et suspendit les secours aéroportées.L'Aeronautica Civil remit son rapport final en septembre 1996, qui fut diffusé par le NTSB. Dans ce document, les autorités colombiennes déterminèrent parmi les causes qui ont provoqué l'accident: l'échec de l'équipage à planifier de manière adéquate et à réaliser l'approche sur la piste 19 et usage inadéquat des automatismes programmables de l'appareil. L'accident est évoqué (et joue un rôle prépondérant) dans un roman du grand auteur Colombien Juan Gabriel Vásquez,?«El ruido de las cosas al caer»?(traduit en français sous le titre :?«Le bruit des choses qui tombent», et en anglais sous le titre?«The Sound of Things Falling»).




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