Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui


tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 1e partie ? Les ennuis du vol American Airlines 965 ne font que commencer. En raison du trafic particulièrement dense en cette période de fête, l'avion doit encore patienter 80 minutes sur le tarmac.Finalement, l'autorisation de décoller tombe avec deux heures de retard. «Piste 27 droite, autorisé au décollage», annonce la tour de contrôle. Le commandant de bord du vol 965, Nicolas Tafuery a 57 ans. C'est un des meilleurs pilotes de la compagnie American Airlines. Et il compte plus de 13 000 heures de vols, dont plus de 2 000 sur Boeing 757. Il a fait ce même trajet à peine six jours auparavant. «2.0.0 pour le cap, montant à 16 000», dit le commandant. «Reçu American 965», réplique la tour de contrôle. Il est secondé par Denis Williams, 39 ans. Ce dernier travaille pour la compagnie depuis neuf ans, mais c'est son premier vol à destination de Cali. C'est la période des vacances et les passagers pour la plupart préparent les fêtes de noël. «Tous les gens à bord rentraient chez eux pour les vacances de noël, pour voir leurs amis. Tous étaient heureux de rentrer», raconte une passagère. La date du vol, le 20 décembre, n'est pas un jour comme les autres pour Mercedes Ramirez Jhonson. Etudiante dans une université du Missouri (Etats-Unis), elle fête ce jour là son 21e anniversaire. Ce voyage est un cadeau de ses parents. «On n'avait jamais passé de vacances avec la famille. Donc cela comptait beaucoup pour moi», raconte-t-elle. Angello Dusan, sa femme Nancy et leurs deux enfant Michel et Gonzello Junior, sont assis quelques rangées plus loin. «Nous étions très contents, car c'était la première fois que nous allions en famille à Cali pour fêter noël. On voulait voir les membres de la famille. Tous les frères et s'urs». Deux heures après le décollage, l'avion est a une altitude de croisière de 37 000 pieds sur une trajectoire de vol préprogrammée vers l'aéroport de Cali. Les deux hommes pilotent un Boeing 757, un avion à la pointe de la technologie équipé de moteurs très sophistiqués. Lorsque les données sont entrées dans le programme, l'ordinateur embarqué, appelé «système de gestion de vol», contrôle l'avion du décollage à l'atterrissage. Pourtant, cet outil, qui est le rêve de tout pilote, peut parfois devenir comme dans le cas du vol 965 son pire cauchemar. (A suivre...)


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