Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 13e partie ? Après le drame du 24 mars 1999, des modifications majeures ont été portées dans les procédures de sécurité.La plus importante, sans doute, fut la création d'une salle de contrôle unique, avec un seul opérateur pour les deux accès. Et des exercices de sécurité et d'évacuation sont organisés régulièrement. Les refuges sont pressurisés et équipés de liaisons vidéo avec la salle de contrôle. Un escalier de secours relie directement chaque abri à la galerie d'évacuation, située sous la route. Une équipe de pompier est basée en permanence au centre du tunnel. Leurs camions sont équipés de caméras thermiques permettant de localiser les personnes en condition de visibilité nulle. «J'ai perdu ma belle-mère, sa fille, la s'ur de ma femme, et également le fiancé de celle-ci, qui venaient juste de passer une dizaine de jours de vacance chez moi», raconte un des rescapés. Les parents des victimes sont toujours hantés par l'horreur des derniers instants qui ont précédé le décès de leurs proches. «On ne sait pas encore de façon certaine comment ils sont décédés. Alors, je n'ai pas besoin de vous décrire les images d'horreurs qu'on a pu avoir en tête. Des gens courant enflammés. Ou s'écroulant essayant de sortir. On a tout dans la tête» raconte un proche d'une victime. L'enquête a permis de dévoiler les circonstances qui ont conduit à l'horrible catastrophe du tunnel du Mont-Blanc. Ce jour-là, un camion Volvo blanc passe le péage. Un feu sous la cabine produit une trainée de fumée blanche. Le camion s'arrête. Ce regain d'oxygène attise le feu. Le moteur explose. La cargaison de margarine se révèle meurtrière et déclenche un incendie comparable à celui d'un pétrolier de 30 tonnes. Conjugué au vent soufflant d'Italie, la mauvaise utilisation du système de ventilation du tunnel crée un mur de fumée qui engloutit rapidement 38 automobilistes pris au piège. Ils n'avaient aucune chance de survivre. Ce désastre peut-il se reproduire?' «On est dans le tunnel du Mont-Blanc. Les moyens de secours d'aujourd'hui sont plus adaptés qu'ils étaient lors de la catastrophe. Mais demain, dans six mois, dans un an, il y aura un incendie», explique un expert. «Une nouvelle catastrophe du Mont-Blanc peut-elle se produire ailleurs dans le monde?' Oui, ce n'est sans doute qu'une question de temps», ajoute-t-il. En attendant la prochaine catastrophe, des millions d'automobilistes continuent d'emprunter des tunnels routiers tous les jours partout dans le monde, en toute sécurité...




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