Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 9e partie ? Les enquêteurs sont stupéfaits devant les résultats des tests. Comment cette banale cargaison de margarine et de farine a-t-elle pu causer un incendie aussi violent qu'un pétrolier de 30 tonnes 'Quatorze poids lourds sont entassés sur 800 mètres derrière le camion en feu. Auraient-ils alimenté l'incendie?' «Le camion suivant transportait également de la margarine. Les deux autres étaient chargés de polyéthylène», explique l'expert. Le pouvoir de combustion conjugué de ces camions a certainement amplifié le désastre. «Les véhicules impliqués dans l'incendie avaient un pouvoir de combustion équivalent à cinq à sept camions citernes chargés de carburant», ajoute l'expert. Mais pour qu'ils puissent alimenter le brasier, le feu devait d'abord les atteindre. Comment cela s'est-t-il produit?' Les enquêteurs proposent trois réponses. Sous la voûte confinée du tunnel, la chaleur et les gaz émis par l'incendie étaient peut-être assez puissants pour embraser les véhicules bloqués loin derrière. «Deuxième possibilité?: une fuite de carburant sous le camion en feu, s'est peut-être répandue derrière lui», explique l'expert. «Troisième hypothèse?: sous ce feu très intense, le revêtement de la chaussée s'est peut-être lui-même enflammé. Et il a embrasé les véhicules bloqués dans le tunnel», ajoute-t-il. Rien n'a permis aux enquêteurs de choisir entre ces trois hypothèses. Mais ils ont fait une autre découverte. Les victimes n'ont pas brulées vives. «On a découvert plus tard que les gens étaient morts dans leurs voitures avant-même d'avoir pu sortir», rapporte Didier Lacroix. Alors qui est le coupable?'Reprenons?: le camion surchauffé entre dans le tunnel. Le conducteur s'arrête. Et la remorque explose. Le chauffeur échappe au braiser en courant vers l'Italie. Pourquoi les véhicules bloqués derrière lui n'ont-t-ils pas pu suivre son exemple?' Les enquêteurs se concentrent sur la fumée de l'incendie. Ils interrogent tous les témoins, dont Jhon Mc Bee. «Devant nous, tout était noir. A 200 mètres de l'endroit où on était arrêté, c'était l'obscurité totale. On a supposé que c'était une panne d'éclairage, mais en fait c'était la fumée de l'incendie», témoigne-t-il. Sept minutes avant le drame, d'après les détecteurs du tunnel, la fumée a déjà parcouru 800 mètres et englouti les véhicules bloqués sur la voie. Progressant de 4 mètres par seconde, soit plus de 16 kilomètres/heure, la fumée bloque toute visibilité. (A suivre...)




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