Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 3e partie ? A 10h54, le camion brûle depuis une minute. Quelqu'un aperçoit la fumée et décroche le téléphone de la borne d'urgence 22, à 300 mètres du camion, pour donner l'alerte.Le téléphone sonne dans la salle de contrôle italienne. Le personnel italien découvre enfin qu'il y a un problème grave. Ils entrent immédiatement en contact avec leurs collègues français. La fumée est visible sur leurs moniteurs. Mais elle est si dense qu'elle cache le camion. Prenant conscience du danger, ils ferment enfin les péages du tunnel. Mais pour les 38 passagers des 25 véhicules qui ont passé le péage de Chamonix, il est déjà trop tard. Ils roulent vers le danger. A 10h56, l'épaisse fumée a déjà englouti les premiers véhicules. Et poursuit sa course vers l'entrée de Chamonix. Devant le camion en flammes, en direction de l'Italie, la fumée s'étend plus lentement, donnant le temps à Nicolas Borgui de réagir. «Comme les voitures qui me suivaient, j'ai pu faire marche-arrière jusqu'à une aire d'arrêt d'urgence. Là, nous avons pu faire demi-tour, et rejoindre la sortie». Dans la salle de contrôle italienne, voyant les véhicules en fuite, le régulateur pompe de l'air frais dans le tunnel. L'afflux d'air frais souffle vers le côté français et vers l'incendie. Et lorsque l'on souffle de l'air sur des flammes, le résultat est explosif. Comme Nicolas Borgui, Jhon Mc Bee, essaie lui aussi de regagner la sortie italienne. Il s'est arrêté à 300 mètres de l'incendie. Le tunnel est trop étroit pour faire demi-tour en camion. Il doit l'abandonner sur place. Dans sa fuite, il pense aux véhicules pris au piège. «La plupart de ces gens n'avaient aucune chance de s'en sortir. Ils ont dû avoir une mort horrible», raconte-t-il. Jhon Mc Bee a pu s'échapper. Mais l'incendie continue de faire rage. Il est 10h57, le camion brûle depuis quatre minutes. L'épaisse fumée a déjà envahi 500 mètres de voie. L'équipe d'intervention française vient d'être alertée. Quatre hommes reçoivent l'ordre de foncer vers le tunnel. A 10h58, le mur de fumée voile les objectifs des caméras de surveillance. En entrant dans le tunnel, les secouristes français ignorent que 38 personnes sont bloquées derrière le camion. Pour les conducteurs, la situation est terrifiante. Ils sont dans l'obscurité la plus totale. Pris de panique, certains tentent de faire demi-tour. Mais le manque d'oxygène asphyxie les moteurs. (A suivre...)




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