Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 2e partie ? Il est 10h 51, Gilbert Degrave a fait cinq kilomètres depuis le péage et la situation devient périlleuse. Les automobilistes qui le suivent, voient la fumée qui s'échappe de la cabine.Elle passe sous la remorque et remonte vers le plafond. Inquiets, plusieurs véhicules klaxonnent pour attirer l'attention du chauffeur. A 10h 52, la fumée est assez dense pour déclencher les détecteurs de visibilité. L'alarme retentit dans la salle de contrôle française, mais pas du côté italien. Les contrôleurs l'avaient débranchée suite à une fausse alerte la veille. Ce n'est pas rare dans le tunnel. Les Français sont donc les seuls avertis. Mais ils ignorent ce qui se passe. Les péages sont toujours ouverts. Des véhicules continuent d'affluer des deux côtés. Gilbert Degrave prend peur. «J'ai allumé mes feux de position et de détresse, pour prévenir derrière qu'il y a un problème. Pour éviter un accident, bien sûr, je me suis arrêté lentement», explique-t-il. Il est 10h53. Il immobilise son camion au kilomètre 6. Au beau milieu du tunnel du Mont-Blanc. Aussitôt, un embouteillage se forme derrière lui. Soudain la cabine explose. Le chauffeur abandonne le camion et court vers la sortie italienne. La voiture de Nicolas Borgui approche sur l'autre voie. «J'étais à mi-chemin dans le tunnel, quand j'ai vu une lueur au loin. Puis, à 20 mètres, j'ai vu une énorme flamme. Et le chauffeur qui partait en courant», raconte-t-il. Derrière le camion, la file de voiture s'allonge. 38 personnes sont bloquées dans leur véhicule. La remorque bloque toute visibilité. Seuls ceux qui viennent d'Italie, comme Jhon Mc Bee, se rendent compte du danger. «Aussi loin qu'on pouvait voir, le tunnel était entièrement noir. Mais on ignorait que c'était de la fumée», raconte-t-il. Et cette fumée engloutit rapidement les véhicules coincés derrière le camion en feu. En quelques secondes, le tunnel du Mont-Blanc, devient un brasier mortel. Pourtant la file de véhicules qui arrive de France, continue de s'allonger. Malgré l'alarme qui a retenti côté français, les deux accès du tunnel sont toujours ouverts aux poids lourds et aux véhicules légers. A 10h54, le camion brûle depuis une minute. Quelqu'un aperçoit la fumée et décroche le téléphone de la borne d'urgence 22, à 300 mètres du camion, pour donner l'alerte. Le téléphone sonne dans la salle de contrôle italienne. (A suivre...)




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