Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 8e partie ? Le bateau a changé de cap parce qu'il avait déjà un problème. Loin d'avoir causé sa perte, un banc de sable a empêché le ferry de se retourner complètement, sauvant ainsi de nombreuses vies.L'hypothèse selon laquelle les portes avant auraient été endommagées par une collision, est, dès lors, abandonnée. L'interrogatoire des employés portuaires de service le soir du drame fait apparaître une nouvelle piste. Le maître de port, Widodey Rooder, rapporte un étrange appel émanant du capitaine du dragueur «Sandaras», 20 minutes après que le «Herald» a quitté le port. «Il m'a dit qu'il voyait des lumières et qu'il pensait que les portes étaient encore ouvertes. Il pouvait voir des voitures et des camions par l'ouverture», raconte l'expert. La nouvelle fait l'effet d'un coup de tonnerre. «Le Herald» aurait apparemment quitté le port sans avoir fermé ses portes d'embarquement. Comment cela a-t-il pu arriver ' Les enquêteurs interrogent les matelots survivants qui travaillaient sur le pont-garage ce soir-là. Ils apprennent que c'est l'officier en second, Lesly Sable qui est chargé de superviser l'embarquement des véhicules. Celui-ci a aussi pour mission de les faire embarquer le plus vite possible, pour pouvoir partir à l'heure. Sinon il risque de se faire réprimander par sa hiérarchie. «C'était un marché sur lequel il était difficile de faire de gros bénéfices et la clé du succès était de réduire les temps de rotations», explique l'expert. 30 minutes avant le drame, les enquêteurs apprennent que ce soir-là le maître de port Sable est visiblement sous pression. Vu le tarif spécial sur le billet, le pont-garage est plein à craquer. Tandis que la dernière voiture entre dans le ferry, un appel retentit dans les haut-parleurs. «À vos postes, ?'le Herald of Free Enterprise va quitter le port. Prêt pour l'appareillage», entend-il. Les membres d'équipage doivent rejoindre leur poste de manœuvre pour le départ. La dernière tâche de Lee Cornelius sur le pont-garage, est de tendre une chaîne en travers des portes avant. L'officier en second, Lesly Sable, se dépêche de regagner la passerelle, le bateau a déjà cinq minutes de retard. Il est le dernier à quitter le pont inférieur. L'appel par haut-parleurs signifie aussi qu'il faut fermer les portes d'embarquement à l'aide d'une commande hydraulique située sur le pont-garage. La responsabilité de cette mission cruciale incombe au maître d'équipage adjoint, Marc Stanley. (A suivre...)




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