Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 7e partie - Dès l'annonce du naufrage, l'ampleur de la tragédie secoue le monde entier. Le premier bilan fait état de 150 morts. Ce qui fait de ce naufrage, le pire accident maritime britannique depuis le naufrage du «Titanic» en 1912.Alors que le jour se lève on apprend que certains ont fait preuve de courage et d'héroïsme. Un passager a servi de pont humain pour permettre à d'autres de sortir du bateau. Un chauffeur de camion a sauvé une fillette de cinq ans dont toute la famille a disparu. Le drame est incompréhensible. Comment un bateau moderne de 8 000 tonnes, naviguant dans des conditions idéales a-t-il pu chavirer en seulement 90 secondes à un peu plus d'un kilomètre du port ' Le «Herald» battant pavillon anglais, le ministère britannique des Transports se charge d'engager des enquêteurs. Ian Dande, l'un des principaux architectes navals du pays, enquête dans les accidents en mer depuis 32 ans. Il est stupéfait par l'ampleur de la tragédie. « C'était sans doute l'une des pires catastrophes sur lesquelles j'ai enquêté. Des gens étaient montés dans ce ferry et s'étaient retrouvés 20 minutes plus tard en train de lutter contre la mort», raconte-t-il. Ian Dande doit découvrir ce qui s'est passé dans la soirée du 6 mars afin qu'un tel drame ne se reproduise jamais. En retraçant le fil des événements et en analysant en détail l'enquête qui a été faite. Les enquêteurs veulent à tout prix expliquer les raisons qui ont conduit au naufrage du «Heraldof Free Enterprise». L'équipe sait que le «Herald» est venu se coucher sur un banc de sable. A un kilomètre de l'entrée du port. Il existe plusieurs de ces obstacles sous-marins, juste au large de Zeebrugges. Pour les éviter, les bateaux suivent un chenal balisé de 900 mètres de large. Que les autorités portuaires font draguer en permanence. «Le Herald» a-t-il percuté le banc de sable, ce qui aurait endommagé ses portes d'embarquement ' Les enquêteurs découvrent que les autorités portuaires de Zeebrugges suivent tous les ferries au radar jusqu'à environ 3 kilomètres du port. Les données du radar montrent que le «Herald» a dévié de sa trajectoire au dernier moment. Mais qu'il n'a pas percuté le banc de sable. En fait, il s'est posé dessus au moment où il a chaviré. Le bateau a changé de cap parce qu'il avait déjà un problème. Loin d'avoir causé sa perte, le banc de sable a empêché le ferry à se retourner complètement, sauvant ainsi de nombreuses vies. (A suivre...)




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