Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 4e partie - Le «Herald» chavire dans un terrible grincement. L'équipage du navire belge, «Sandars», voit les lumières du «Herald» clignoter puis s'éteindre. Les marins avertissent le maître de port, Day Rooder.Ce dernier lance immédiatement un SOS demandant à tous les navires qui naviguent à proximité de porter secours au «Herald». André Pap est le capitaine du remorqueur «Sea Horse». Dès qu'il reçoit l'appel, il file sur les lieux avec ses quatre hommes d'équipage. A l'intérieur du «Herald», plus de 500 passagers et membres d'équipage luttent contre la mort. Michel Benneth s'efforce de maintenir la tête de sa femme Morine hors de l'eau glacée. Leur fille, Thérésa se retrouve seule dans une autre partie du bateau. En se remplissant d'air son blouson de cuir fait office de bouée de sauvetage. Les passagers qui se débattent dans l'eau s'agrippent à elle pour ne pas couler. «Vous sentez des gens s'accrocher à votre blouson, à votre pantalon en essayant littéralement de grimper sur vous. Le plus atroce, c'est de sentir quelqu'un se tenir à vous et de le sentir brusquement lâcher prise», raconte Thérésa. Mais très vite les survivants affrontent à présent un autre ennemi mortel : l'hypothermie. «Vos commencez à vous demander si vous allez vous en sortir ou mourir.» Les eaux de la mer du Nord ne sont qu'à quelques degrés au-dessus de zéro. A cette température, la plupart des gens perdent conscience en vingt minutes. Une cloison de verre piège Michel Reynolds. Pour maintenir sa tête hors de l'eau, il est monté sur le bras d'un fauteuil boulonné au sol. Le niveau de l'eau continue de monter rapidement. «Je n'avais pas plus de 45 centimètres pour respirer. Et je me souviens avoir pensé : si le bateau continue à s'enfoncer, c'est fini pour moi.» A 18h 40, douze minutes après le naufrage. Le «Sea Horse» arrive à la rescousse. L'équipage casse des vitres pour secourir les passagers pris au piège. A 18h43, quinze minutes après le naufrage. L'eau cesse enfin de monter. Thérésa Benneth ignore où sont ses parents et son fiancé. Elle grelotte dans une eau à 3°. «L'eau était glacial. Tout votre corps est paralysé», raconte-t-elle. Si elle n'est pas secourue dans les cinq minutes, elle risque de perdre connaissance. Et la noyade sera alors inéluctable vers la poupe, ses parents luttent aussi contre le froid. (A suivre...)




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