Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 11e partie - Des hypothèses arrivent déjà à démêler ce qui s'est produit en cet hiver 2004. Ces dernières prouvent aussi que les enquêteurs ont bien localisé l'origine du raz-de-marée.Cependant les scientifiques doivent désormais relever un challenge plus difficile encore : expliquer les étranges et terrifiants événements subis par les victimes lorsque le tsunami a touché la terre. En Thaïlande, la mer s'est retirée au loin, environ dix minutes avant l'arrivée des premières vagues. Or, à 2 000 kilomètres de là, une montagne liquide s'est abattue sur le Sri Lanka sans aucun signe annonciateur. Enfin, et c'est là le plus troublant, la ville de Banda Seh a été réduite en ruines alors qu'elle se trouve à 4 kilomètres des côtes. Aucune donnée sismique ne peut expliquer cela. Or, comprendre ce phénomène est d'une importance vitale. Non seulement pour cette région de l'Asie, mais aussi pour toutes les zones côtières basses dans le monde. «Pourquoi la vague a-t-elle causé autant de ravages aussi loin des côtes ' C'est incompréhensible», explique un expert. Dès leur arrivée à Banda Seh, Costa Sinolakis et son équipe se mettent au travail pour étudier les ravages causés par le raz-de-marée. «Enquêter sur un tsunami, c'est comme une enquête médico-légale. On essaye de reconstituer ce qui s'est passé en cherchant des indices. Comme des policiers sur la scène d'un crime.» Les enquêteurs tentent de mesurer deux caractéristiques principales. D'abord l'altitude d'inondation maximale, ensuite la pénétration, c'est-à-dire jusqu'où les vagues ont déferlé dans les terres. La position des débris et les traces d'eau indiquent que l'altitude d'inondation varie de 10 mètres au-dessus du niveau de la mer près de la plage, ce qui est énorme, à 3 mètres environ dans le centre-ville. Quant à la pénétration, elle est proprement effarante, ainsi que le craignaient les chercheurs. La mer est montée jusqu'à 4 kilomètres à l'intérieur des terres. C'est sans précédent. Et d'énormes volumes d'eau ont traversé la ville. Mais Costa Sinolakis sait que les dégâts dépendent surtout de la vitesse des flots. «Un mètre cube d'eau pèse une tonne. Donc quand des centaines de milliers de mètres cubes d'eau déferlent ainsi, c'est comme si on était percuté par une voiture arrivant à grande vitesse», explique-t-il. Pour résoudre l'énigme, il faut d'abord déterminer à quelle vitesse l'eau a percuté la ville. (A suivre...)




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