Algérie

tragédies d'hier et d'aujourd'hui



tragédies d'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 15e partie - Un avion de 21 millions de dollars, pesant 165 tonnes, s'écrase au sol causant la mort de 112 personnes, à cause d'un minuscule défaut dans une pièce de métal.L'équipe du NTSB fait une ultime découverte dramatique. Les enquêteurs apprennent que les techniciens de United Airlines ont effectué une inspection de routine de la couronne défectueuse, 16 mois seulement avant l'accident. Or, la fissure était à la surface de la pièce. Au moment de l'inspection, elle devait presque mesurer 13 millimètres. «La couronne avait été inspectée avant l'accident et nous avons déterminé que la fissure était visible, mais personne ne l'a remarquée», explique un des experts. Le rapport du NTSB conclut qu'elle est passée inaperçue à cause d'une erreur humaine. Ce même rapport affirmait cependant que les inspections de United Airlines respectaient les réglementations en vigueur, les normes de l'aéronautique et désignaient le facteur humain comme un problème général dans toute l'industrie aéronautique au niveau des inspections moteurs. Suite à cette catastrophe, la FAA, - Federal Aviation Administration -, (agence gouvernementale chargée des réglementations et des contrôles concernant l'aviation civile aux Etats-Unis), a mis en place des procédures d'inspections des moteurs plus draconiennes. Elle a en outre exigé des modifications des circuits hydrauliques du DC10. Les compagnies aériennes ont dû ajouter des vannes de coupure pour limiter la quantité de liquide susceptible de s'échapper en cas de fuite. Mais aujourd'hui encore, il n'est pas obligatoire d'attacher les enfants en bas âge en cas d'atterrissage d'urgence. Depuis l'accident la responsable des agents de bord, Jeanne Brownlord, milite pour que tous les enfants aient des sièges et des dispositifs de retenue dans les avions. Elle n'a jamais oublié Ivan Sao, le petit garçon mort pendant qu'elle était de service. «Il aurait 17 ans aujourd'hui s'il avait été sur un siège», raconte-t-elle. Dany Feetch, le commandant Ayns et les autres membres d'équipage se sont vu attribuer une distinction par l'industrie aéronautique pour leur professionnalisme et leur courage hors du commun. Jerry Chemel, aujourd'hui père de famille, n'oubliera jamais la dette qu'il a envers ces hommes. «Je pense à ces gars chaque jour depuis 16 ans. On n'aurait pas pu avoir de meilleurs pilotes», témoigne-t-il à une télévision locale. Les mesures instaurées après l'accident de Sioux City, ont transformé la sécurité aérienne. Non seulement sur les DC10, mais aussi sur tous les avions de ligne. Ces nouvelles réglementations devraient permettre d'éviter qu'une tragédie aussi terrible ne se reproduise un jour.




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