Algérie

tragédies D'hier et d'aujourd'hui / 1999



tragédies D'hier et d'aujourd'hui / 1999
Résumé de la 4e partie n Nous sommes deux ans avant le massacre. Eric Harris et Dylan Klebold s'amusent à filmer leurs 400 coups.À cette époque, ils expriment leur agressivité à travers des jeux dérisoires comme?: casser des bouteilles, brûler des pneus de voiture. Retour au lycée. Klebold et Harris sont passionnés d'informatique. Richard Long, leur professeur au Lycée Columbine les embauche comme assistants. Ils travaillent avec lui une à deux heures par jour. «C'était des étudiants très agréables. Ils aimaient bien mon cours. Ils étaient très intéressés par les nouvelles technologies, avec une vraie envie d'apprendre. C'était des élèves avec lesquels je n'avais aucun problème en classe. Je dirais même qu'ils faisaient partie des meilleurs.'eric et Dylan étaient des enfants parfaitement normaux et même très brillants c'est clair», raconte-t-il. «Dylan était très intelligent. On s'en rendait compte rien qu'en parlant avec lui. Il avait un vocabulaire très riche. Et il utilisait des mots qu'on n'a pas l'habitude d'entendre chez les lycéens», raconte un camarade de classe. Eric Harris et Dylan Klebold sont considérés comme des intellos. Presque des marginaux à l'école. On les appelle les «out cast», les exclus. Ni sportifs, ni très riches, ni très beaux. Dès l'entrée du lycée, dans le grand hall, une vitrine imposante. Tous les trophées sportifs gagnés par le lycée de Columbine. La fierté de l'établissement. Klebold et Harris eux ne font partie d'aucune équipe. «À Columbine les étudiants les plus populaires ce sont les butteurs ou les footballeurs. Et ceux qui faisaient partie de ces équipes jouaient de ce prestige pour se faire respecter. Et puis il y avait aussi des groupes de filles qui étaient considérées comme des modèles parce qu'elles étaient riches, très belle, ou parce qu'elles avaient de bonnes notes ou obéissantes en classe, enfin des trucs comme ça. Mais Eric et Dylan étaient très loin de tout ça. C'était les deux ados les moins populaires de l'école. Pas seulement de leur classe, mais de l'école tout entière. C'était vraiment des nases. Les plus loosers de loosers», raconte un élève de Columbine. Dans son journal intime, Dylan Klebord désespère. «Quand je vois tous ces frimeurs de sportifs qui s'amusent, ont des amis, une vraie vie, j'envie leur existence superficielle.»A suivre


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