Algérie

trag'dies d'hier et d'aujourd'huiFum'e toxique dans le vol Air Canada 797 (16e partie et fin)



trag'dies d'hier et d'aujourd'huiFum'e toxique dans le vol Air Canada 797 (16e partie et fin)
Conclusion - 23 personnes ont perdu la vie en ce jour fatidique de juin 1983. Et même si beaucoup de zones d'ombre demeurent quant aux raisons de cet accident, plusieurs équipements de sécurité devinrent obligatoires dans toutes les compagnies aériennes...«Suite à cet accident, certains règlements ont changé. Les tests des sièges et les normes de dégagement de chaleurs et de fumée des panneaux intérieurs et en cabine sont devenus plus rigoureux. Et l'installation de détecteurs de fumée dans les WC et d'extincteurs en cabine a été rendu obligatoire.» Ces changements survinrent malheureusement trop tardivement pour tous ceux qui périrent à bord du vol 797. Comme l'homme assis à côté de Poline Kirsh. Quelques mois plus tard, la femme de ce dernier retrouve la trace de la Texane. «Elle m'a dit : Je crois que mon mari était assis à coté de vous. Et je voudrais savoir comment il se sentait ' Quel était son état d'esprits ' J'ai répondu qu 'Il était bien. Qu'il avait été très gentil. Qu'il m'avait expliqué comment respirer. Cela a été effroyablement difficile. Pendant longtemps je me suis sentie coupable. Cela aussi a été difficile», explique celle qui doit la vie à cet homme courageux qui a vu en Poline sa propre petite fille en ce jour fatidique de juin 1983. «J'ai passé ce cap. Mais quand je repense à tout cela en détail, tout me revient», ajoute-t-elle. Le chanteur Stan Rogers figure parmi les victimes du 797. «J'aimais sa générosité et sa fidélité en amitié. C'était sûrement l'un des meilleurs auteurs compositeurs canadiens. C'était vraiment un plaisir et un honneur incroyable de travailler avec lui. Il passe encore énormément à la radio. Sa légende grandit», raconte l'un des amis de la star du folk canadien Stan Rogers. Quelque temps après l'accident, deux employés d'Air Canada se présentent chez Diane Fadley, la femme de l'une des victimes à Dallas. «Ils m'ont rapporté les photos de mon mari. Elles étaient noircies et un peu brûlées. J'ai vraiment beaucoup apprécié qu'ils aient eu cette attention pour moi», raconte-t-elle. En hommage à leur héroïsme, le commandant Camerone et son équipage reçoivent finalement six récompenses, dont celle de l'Armée de l'air canadienne. Mais tous sont encore hantés par le cauchemar qu'ils ont vécu. «Nous nous sentons responsables. Nous avons envie de rendre notre licence. Nous nous sentons bien peu de chose quand nous n'avons pas réuni toutes les pièces. Vous êtes autant victimes que les passagers parce que vous n'est pas censés piloter dans ces conditions», livre le commandant Camerone dans son discours. «Nous aurions aimé faire sortir tout le monde... Nous aurions aimé vraiment»...


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)