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trag'dies d'hier et d'aujourd'hui Fum'e toxique dans le vol Air Canada 797 (3e partie)



trag'dies d'hier et d'aujourd'hui Fum'e toxique dans le vol Air Canada 797 (3e partie)
Résumé de la 2e partie - Une fumée nocive et suffocante sort des toilettes. Bien qu'il n'y ait pas de flamme, le chef de cabine, Sergio Bennetti, passe l'extincteur un peu partout...Il est 19h 02, onze minutes se sont écoulées depuis que les disjoncteurs ont sauté. Une hôtesse informe le commandant Donald Cameron de l'incident. «Excusez-moi commandant, il y a eu un incendie dans les toilettes arrière. Sergio est allé l'éteindre», indique-t-elle au commandant de bord. Un incendie est le pire scénario pour un équipage d'un avion de ligne. Ce qui démarre par une simple étincelle, peut très vite se transformer en catastrophe en quelques minutes. Mais pour l'heure le commandant ignore toute la gravité de la situation. «Rappelez-vous, en 1983, les gens avaient le droit de fumer en cabine. Et il y avait beaucoup d'incidents de ce genre, donc je ne me suis pas inquiété outre mesure», explique le commandant. Mais le copilote se montre moins optimiste. «Je n'ai pas vu de flamme en ouvrant la porte, mais j'ai copieusement arrosé avec l'extincteur», indique Sergio au commandant. «Vous pensez que c'est une cigarette '». «Non je ne crois pas», répond-il. Pendant ce temps la fumée se fait de plus en plus dense à l'arrière de l'avion.
«Je ne peux pas aller au fond, la fumée est trop épaisse, je crois qu'il vaudrait mieux atterrir», dit le copilote à son commandant. Sergio Benetti, le chef de cabine, n'est pas de cet avis. «Pas d'inquiétude la fumée s'éclaircit», dit-il. Le commandant reste quand même perplexe. «Comme certains outils tombent en panne de temps en temps.
Il n'y a pas lieu de procéder à une descente urgente qui consiste en une manœuvre aux conséquences sérieuses», indique le commandant. Quand le chef de cabine, était à l'arrière, la fumée lui paraissait épaisse. Mais elle semble se dissiper. S'il s'agit simplement d'un moteur de toilettes en panne.
Le commandant peut aller jusqu'à Toronto. En revanche si c'est plus grave, il doit se poser dans les plus brefs délais avant que le petit incident ne vire à la catastrophe. Mais pour l'heure le DC 9 de la compagnie Air Canada poursuit son vol comme si de rien n'était. Malgré une première alerte, l'épaisse fumée semble s'être petit à petit atténuée. Et les choses semblent être redevenues normales.
Cependant par mesure de sécurité, le copilote tient à vérifier que l'incendie mystérieux a bel et bien été éteint. Le commandant attend des nouvelles de son OPL (Officier pilote de ligne) lorsqu'un nouveau problème survient... (A suivre...)


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