Algérie

trag'dies d'hier et d'aujourd'hui D'sastre du vol 28 de British Airtours (14e partie)



trag'dies d'hier et d'aujourd'hui D'sastre du vol 28 de British Airtours (14e partie)
Résumé de la 13e partie - Les experts font appel à Hélène Mur, une psychologue qui participe à la conception des avions pour optimiser la sécurité. Sa mission : étudier le comportement des passagers du vol 28 pour comprendre pourquoi il y a eu autant de morts...Une mission qui s'annonce complexe pour le cas du vol 28, mais qui ne fera pas reculer l'experte. La psychologue fait donc construire une maquette de la cabine du 737 et y installe des volontaires. Puis, pour les faire réagir comme si l'avion était en feu, elle propose de faire état d'un enjeu. De l'argent sera donné à ceux qui sortiront les premiers. «Leur comportement a été incroyable. Les gens sont passés par-dessus les sièges. Ils se sont marchés dessus. Et les survivants du véritable accident de Manchester qui ont vu les images nous ont confirmé que c'était bien comme cela que cela s'était passé», explique l'experte. L'évacuation du 737 de British Airtours, a été ralentie par le fait que les gens ont été bloqués contre la cloison séparant «la cabine passagers» de la cuisine. Les enquêteurs découvrent que ce bouchon a été provoqué par la conception même de l'avion. Le passage avait à peine 55 centimètres de largeur. C'est-à-dire juste pour le passage d'un individu. «L'avionneur voulait savoir quelle était la largeur nécessaire pour que les gens ne soient pas bloqués. On a donc fait tout notre possible pour recréer la situation de l'accident de Manchester. Ensuite systématiquement on a modifié l'intérieur de la maquette pour voir quel changement était susceptible d'améliorer les choses pour les passagers», explique Hélène Mur. Ce test montre que l'étroitesse de l'ouverture crée un bouchon que le personnel navigant doit constamment résorber. Le résultat du test est en cela sans appel : augmenter la largeur du passage à 76 centimètres facilite grandement la circulation. «La répétition des essais a montré que si l'ouverture minimale passe de 50 à 76 centimètres les gens sortent nettement plus vite. Et ils risquent moins de glisser ou de tomber», ajoute-t-elle. En conséquence, une recommandation est représentée pour faire passer l'élargissement minimum entre les cloisons à 76 centimètres. On ajoute également des bandes lumineuses au sol visibles même en cas de fumée pour guider les passagers vers les sorties. Et la psychologue découvre un autre moyen d'améliorer la sécurité sans modifier la cabine... (A suivre...)


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