Algérie

trag'dies d'hier et d'aujourd'hui D'sastre du vol 28 de British Airtours (10e partie)



trag'dies d'hier et d'aujourd'hui D'sastre du vol 28 de British Airtours (10e partie)
Résumé de la 9e partie - Plusieurs questions restaient sans réponses, notamment celles portant sur les raisons qui avaient poussé les inverseurs à projeter l'incendie directement contre le fuselage...Ce constat expliquerait, selon les spécialistes, pourquoi le feu a détruit la cabine si rapidement. Il se pourrait, donc, que le commandant ait aggravé l'incendie en ralentissant. Mais l'expert Chris Protero a deux bonnes raisons de douter de sa propre théorie. La première est l'emplacement des brûleurs dus au gaz d'échappement appelés flue d'éjections. «Le flue d'éjection touche le fuselage plus haut, au plus près du toit, au niveau du revêtement de l'appareil. Donc cela ne pouvait pas correspondre à la pénétration qui se situait dans la partie inférieure», explique-t-il. La deuxième raison c'est qu'au moment où les inverseurs de poussée ont été actionnés, le moteur gauche avait déjà explosé. Pour faire office de chalumeau, le moteur avait eu besoin d'une quantité énorme de gaz d'échappement. «On a fait des calculs pour pouvoir confirmer que la poussée résiduelle de ce moteur n'était pas suffisante pour produire un tel effet. Donc, on était sûr que les inverseurs n'avaient pas pu jouer un rôle significatif dans l'intensité de l'incendie.»
De toute évidence un autre élément a conduit à la propagation aussi rapide du feu. Après avoir épluché les bulletins météorologiques du jour du drame, Chris Protero trouve les clés du mystère. «Le vent a été un facteur déterminant de la violence de l'incendie. C'est lui qui a orienté le feu à l'extérieur de l'appareil. Qui a facilité sa propagation à l'intérieur et qui a modifié les conditions organiques.»
Croyant avoir compris ce qui se passait, le commandant a pris une décision lourde de conséquences. «Après avoir entendu le bruit sourd et réduit les gaz j'ai supposé qu'on allait dégager la piste et demander au contrôle aérien de nous envoyer quelqu'un pour vérifier les pneus», indique le commandant dans son rapport.
Comme une autoroute, une piste d'aéroport a plusieurs sorties. Le commandant Peter Terington en a choisi une, appelée Limite Delta. «Quand nous avons été informés qu'il y avait un incendie, nos cerveaux étaient déjà programmés pour procéder à un arrêt», explique un membre de l'équipage. «L'équipage savait qu'il y avait un incendie, mais il n'a apprécié ni sa nature ni sa gravité. Il a viré à droite faisant sortir l'avion de la piste avant de l'arrêter définitivement, sans se rendre compte qu'il venait d'aggraver la situation», explique l'expert. (A suivre...)


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