Le géant des matières premières Trafigura a enregistré sur l'exercice décalé 2013/14, clos fin septembre, un chiffre d'affaires en repli marginal de 0,4% à 127,6 milliards de dollars. Le groupe néerlandais, qui opère notamment depuis Genève, n'en a pas moins accru sa marge brute de 14%, à 2,05 milliards de dollars, précise le rapport annuel publié lundi. Dans un climat tendu, Trafigura se félicite d'avoir élargi son cercle de relations bancaires et étoffé ses facilités de crédit. Fin septembre, le groupe était en affaire avec 135 établissements bancaires, soit 22 de plus qu'un an auparavant. Les lignes de crédit associées totalisaient 46 milliards de dollars, dont 17 milliards de dollars de réserves en cas de dégradation des conditions de marché. La multinationale a parallèlement étendu son soutien financier à des "contreparties sélectionnées avec soin", moyennant le doublement de ses prépaiements à court terme, à 2,3 milliards de dollars.La filiale Impala Terminals, qui opère des infrastructures portuaires, des entrepôts et autres infrastructures logistiques, a quelque peu réduit la voilure des investissements, avec 1,7 milliards de dollars injectés sur l'année, contre 2,0 milliards de dollars un an auparavant.Au niveau opérationnel, le bénéfice net a été amputé de moitié à 1,08 milliards de dollars. Le groupe évoque une base de comparaison exceptionnelle l'an dernier, marquée par la déconsolidation de Puma Energy du bilan du groupe qui avait multiplié par deux le bénéfice. L'excédent brut d'exploitation (EBITDA) a progressé de 13% sur une base comparable à 1,31 milliards de dollars.Le négoce de produits pétroliers a accéléré de 2% à 120,4 millions de tonnes et Trafigura assure désormais le traitement de plus de 2,5 millions de barils par jour (mb/j). Les volumes de métaux et minerais ont décollé de 49% à 49,1 millions de tonnes, dopé par l'activité charbon au sein de laquelle le groupe revendique la troisième place mondiale. Métaux et minerais non-ferreux ont crû de 16% à 11,3 millions de tonnes.En matière de perspectives, la direction se contente d'afficher sa confiance dans les "perspectives de croissance à long terme de la demande en matières premières", expose le directeur général (CEO) Jeremy Weir, cité dans le rapport. La stratégie adoptée privilégie la diversification géographique, de la palette de produits, de la clientèle et des sources de financement. Infrastructures, logistique et relations avec les clients figurent au c?ur des préoccupations.
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Posté Le : 17/12/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karim H
Source : www.lemaghrebdz.com