Algérie

Trafic routier démentiel et attente du tronçon manquant de l'autoroute est-ouest Quand passe-droits et laisser-aller empêchent Constantine d'évoluer sereinement


Trafic routier démentiel et attente du tronçon manquant de l'autoroute est-ouest                                    Quand passe-droits et laisser-aller empêchent Constantine d'évoluer sereinement
Photo : A. Lemili
Des milliers de véhicules de particuliers, autant en ce qui concerne les taxis et des centaines de cars qui y ramènent quotidiennement près d'un million de visiteurs, la ville de Constantine n'en peut plus et y accéder n'est pas une sinécure. Toutes les voies d'accès sont prises d'assaut aux premières heures de la journée, ce qui créé, inévitablement, des embouteillages énormes et inextricables. La livraison du tronçon est restant de l'autoroute est-ouest devrait solutionner d'une manière définitive tous les tracas et désagréments vécus par la population constantinoise et plus particulièrement les milliers d'habitants des nouvelles villes Massinissa, Ali Mendjeli pour rejoindre leur lieu de travail ou d'études. Autre problème qui mérite d'être soulevé, la salle omnisports qui demeure toujours fermée et pour laquelle il serait judicieux d'ouvrir une enquête, parce que entourée de suspicions et se trouvant déjà dans un état de dégradation alors qu'elle n'a pas encore servi. Par ailleurs, les habitants d'El Khroub risquent l'intoxication et même pire en raison de pratiques frauduleuses des travailleurs des abattoirs et de leurs velléités à mettre sur le marché de la viande non consommable. Du coup, ce sont les vétérinaires et les techniciens qui veulent faire barrage à ces pratiques qui sont dénigrés et gênés dans leurs activités pour garantir la qualité de la viande proposée aux consommateurs de cette ville
De notre correspondant à Constantine
A. Lemili
Le temps passe et la résorption de la circulation automobile dans la ville de Constantine n'est toujours pas possible. Elle ne risquera pas de l'être vu le peu d'empressement des pouvoirs publics locaux à lui accorder un réel intérêt depuis le temps que le trafic prenait de plus en plus d'ampleur en milieu urbain et qu'entre-temps aucune solution n'était trouvée en périphérie de la cité. Pis encore depuis la fermeture pour travaux de réhabilitation du pont de Sidi Rached et les propositions avortées de plans de circulation à répétition. L'asphyxie qui, jusqu'à une certaine période, n'était limitée qu'au seul centre-ville et, pour cause la concentration de l'ensemble des activités qu'elles soient administratives, commerciales et leur conséquence immédiate : un flux phénoménal de personnes, s'est étendue à toute la cité. La ville qui compte des milliers de véhicules de particuliers, d'autres milliers de professionnels (taxis), des centaines de bus accueille quotidiennement près d'un million de visiteurs venant d'autres wilayas.
Capharnaüm par excellence, il relève donc de la gageure d'y accéder à partir de l'ensemble des entrées situées en périphérie. Toutes les voies d'accès sont ainsi prises d'assaut aux premières heures de la journée induisant forcément des chaînes «monstrueuses» de véhicules, tous gabarits confondus, pour lesquels il n'existe aucune procédure exceptionnelle qui permettrait d'en fluidifier l'écoulement. Du coup, transports collectifs, véhicules légers et camions de gros tonnages sillonnent à grosse allure les voies de l'autoroute est-ouest, routes nationales pour transiter obligatoirement par celles urbaines pour rejoindre en tous sens les wilayas de destination. Autrement dit, même s'il existe des voies de contournement et/ou d'évitement pour les transports de gros tonnages, ces mêmes voies de contournement réorientent obligatoirement le flux vers une partie légèrement excentrée du centre-ville qui ne réduit que peu ou prou l'étranglement. Il y a lieu de préciser que le plus gros trafic extra-urbain est orienté vers les wilayas d'Annaba, Skikda en raison de l'existence de ports'forcément et depuis l'été 2010 du port de Jijel spécialisé, entre autres activités d'importance, notamment dans la réception des véhicules d'importation, une activité qui est loin d'être négligeable parce que quotidienne, régulière et matériellement importante en raison de la nature physique des moyens de transports du produit et donc du gabarit de l'engin industriel transporteur, de leur mode de progression et souvent de leur technique de roulage groupé avec pour conséquence immédiate la gêne du reste des autres usagers de la route de les dépasser notamment sur les voies étroites. Une réalité qui confine à l'image dantesque plus particulièrement au cours des week-ends et/ou tout au cours de la saison estivale.
La livraison du tronçon est restant de l'autoroute est-ouest devrait solutionner d'une manière définitive tous les tracas et désagréments vécus par la population constantinoise et plus particulièrement les milliers d'habitants des nouvelles villes Massinissa, Ali Mendjeli pour rejoindre leur lieu de travail ou d'études. Le trafic est plus intenable, au moment où le départ vers les plages bat son plein d'autant plus qu'il s'agit avec Collo, Skikda et Annaba les directions de prédilection des estivants souvent de toujours et en général d'un jour qui n'hésitent pas à braver la distance de Batna, Oum El Bouaghi, voire Biskra pour rejoindre lesdites destinations.
Ainsi si cette mise en exploitation se confirme, ce sont non seulement les Constantinois qui vont énormément y gagner mais tout aussi les populations des villes de Hamma-Bouzaine, Didouche Mourad, Zirout Youcef qui vivent tellement de désagréments en raison du trafic ininterrompu, de la multiplication des accidents corporels, des nuisances sonores et de la pollution. Les seuls pénalisés demeureront les étals de commerce (fruits, légumes et autres produits du terroir, objets traditionnels) et les quelques stations-relais-fast-food.
A. L.
Une solution '
Au cours d'un débat radiophonique de la station locale, un certain nombre de responsables de l'administration ont évoqué la masse de contraintes vécue par les habitants qu'ils soient usagers de la route ou ordinaires piétons de tous les jours. En fait, tout au long du débat, ce sont surtout les automobilistes qui ont été stigmatisés par lesdits représentants des pouvoirs publics. Le motif ' Les automobilistes utilisent à l'excès leur véhicule. De quoi alors se demander à quoi cela servirait-il, pour certains, de se saigner pour résoudre des problèmes de déplacement que l'Etat n'arrive pas à résoudre. Quoiqu'il en soit, une proposition faite par un expert sollicité par les pouvoirs publics afin de résorber un tant soit peu le dilemme consisterait, comme il se fait ailleurs dans des wilayas en butte aux mêmes difficultés, à interdire le passage des véhicules industriels et autres poids lourds dans une tranche horaire qui correspondrait à 7h/19h. Selon le même expert, 2210 véhicules légers, 106 camions et 66 bus déambuleraient quotidiennement en milieu urbain et notamment sur le trajet «Chalet des pins» vers la «Corniche». Il y a, vraisemblablement, méprise sinon les chiffres communiqués sont, à seule vue d''il, très loin de la réalité. Ils devraient logiquement correspondre au trafic routier horaire et non pas pour toute la journée.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)