Trafic routier au premier jour de déconfinement : Un enfer pour les automobilistes

Le déconfinement progressif a commencé hier. Avec l'annonce de la réouverture de plus de 200 000 commerces, Alger a connu une véritable explosion de la circulation.Les nombreuses entrées de la capitale ont été littéralement submergées par un flux de voitures impressionnant, même si toutefois certains automobilistes ont rapidement compris que conduire ne sera pas chose banale. La rocade nord reliant Tipasa à la capitale a été prise d'assaut tôt le matin. A Saïd Hamdine, point névralgique où sont basées plusieurs institutions étatiques, à l'instar de l'AADL, le trafic routier était hier encore plus important. «On se croirait en période où tout va bien et qu'aucun problème n'a touché notre pays ; est-ce ainsi que l'on procède au déconfinement progressif '» lance un conducteur.
Au centre d'Alger comme partout ailleurs, la circulation routière était très difficile hier. De nombreux conducteurs ont rapporté qu'au niveau de la Colonne Voirol, les voitures étaient à l'arrêt, pare-choc contre pare-choc.
Quelques petits accrochages ont d'ailleurs été déplorés. «On dirait que c'est la rentrée sociale du mois de septembre tellement la circulation est chaotique», fulmine une conductrice derrière son masque. La rue Hassiba Ben Bouali également était totalement submergée par un flux ininterrompu de voitures. Un automobiliste a même fait le lien avec les nombreux feux tricolores installés : «Il serait bon que ces feux reprennent du service. Ils ont était installés en 2018 et n'ont fonctionné que pendant une semaine.
A quand une véritable régulation de la circulation routière '» Les localités de l'est de la capitale n'étaient pas en reste elles aussi. Selon un autre conducteur, la circulation sur la RN24 était difficile également. «Les ralentisseurs sont nombreux, les cisaillements aussi, ce qui a pour effet de freiner la circulation ; comment peut-on circuler l'esprit tranquille '» s'interroge notre interlocuteur.