Algérie

Trafic ferroviaire entre Réghaïa et Thénia



Trafic ferroviaire entre Réghaïa et Thénia
Les liaisons ferroviaires entre Alger et sa banlieue ainsi qu'avec les wilayas de l'Est du pays sont toujours perturbées à Réghaïa par des manifestants qui veulent empêcher la réalisation d'un centre d'enfouissement technique dans leur localité. Toutefois, selon la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) le trafic ferroviaire sur les lignes de la banlieue est d'Alger entre Réghaïa et Thénia reprend d'une manière "progressive et partielle".Le trafic (en aller-retour) entre Alger et Réghaïa est assuré par des "trains en mode électrique et la relation Réghaïa-Thénia (Aller-Retour) est assurée par des trains en mode diesel et ce jusqu'au rétablissement définitif des travaux de la caténaire", ajoute la SNTF dans un communiqué."Les trains des grandes lignes et régionaux (Alger-Annaba, Constantine, Béjaïa, Batna, Sétif ?et retour) sont maintenus de bout en bout", ajoute-t-on.Ces trains fonctionnent au diesel, contrairement aux dessertes de banlieues (Alger est- Alger ouest vers Blida- El Affroun) qui fonctionnent à l'énergie électrique.La reprise des navettes entre Réghaia et Thénia intervient après des "dommages et actes de malveillance commis sur cet axe depuis le 6 mars 2014 contre les installations ferroviaires électriques", explique par ailleurs la SNTF. Dans la nuit du 5 au 6 mars dernier, "des actes de malveillance", selon la SNTF, avaient ciblé les poteaux de caténaires près du quartier de Bensaïdane, où des manifestants réclament depuis la fin 2013 l'annulation d'un projet de réalisation d'un centre d'enfouissement technique (CET) de la wilaya d'Alger. Sur place, une dizaine de ces poteaux gisaient près de la voie ferrée, a constaté dimanche un journaliste de l'APS. Les autres poteaux de caténaires ont été soudés à leur socle, pour éviter qu'ils ne soient eux aussi déboulonnés et détériorés. Un cordon de sécurité discret est maintenu sur ce site.Le bras de fer entre les habitants de ce quartier ainsi que celui de Djaafri avec les initiateurs du projet de CET de Réghaïa se poursuit, alors qu'une réunion pour débattre de ce projet avec des cadres du ministère de l'Environnement s'est terminée en "queue de poisson" dimanche. Cette réunion, qui était centrée sur l'explication aux habitants de ces quartiers des objectifs de ce Centre d'enfouissement technique (CET), organisée au cinéma "El Bey" de Réghaïa, avait regroupé quelque 250 personnes de ces quartiers, deux cadres du ministère et la directrice gérant les CET de la wilaya d'Alger. Le représentant du comité de quartier, Seddiki Ali, a indiqué à l'APS que "nous maintenons la protestation pacifique contre ce projet jusqu'à son annulation". Il s'est cependant "démarqué des actes de vandalisme commis contre des équipements" de la SNTF. Selon lui, "il n'y pas eu d'enquête de commodo à incommodo, ni d'étude d'impact. La réglementation n'a pas été respectée dans le lancement de ce projet".Des individus avaient la semaine dernière déboulonné des poteaux de caténaires de la voie ferrée en face du quartier de Bensaïdane, bloquant automatiquement la marche des trains électriques de la ligne Alger-Thénia. Des équipes techniques de la SNTF avaient été envoyées sur place pour rétablir la circulation des trains, alors que la direction avait évoqué dans un communiqué "un acte de malveillance commis sur les installations ferroviaires entre Réghaïa et Corso". Les habitants de ces quartiers avaient empêché dans une salle de cinéma pleine à craquer la tenue de cette rencontre et les représentants du ministère de l'Environnement de leur expliquer la nature de ce projet. Sur place à Bensaïdane, à deux kilomètres de chef-lieu de Réghaïa, sur la voie verrée vandalisée la semaine dernière, une dizaine de poteaux supportant les caténaires vandalisés gisent toujours par terre, alors que ceux fonctionnels ont été littéralement soudés au sol, pour éviter qu'ils ne soient de nouveau déboulonnés. Le trafic ferroviaire dans la banlieue "est" d'Alger connaît depuis fin décembre 2013 des perturbations en raison du blocage récurrent de la voie ferrée entre Réghaïa et Corso par des habitants qui protestent contre ce projet d'implantation d'une décharge contrôlée (CET) en face de leurs habitations.




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