Trafic de cocaïne à Oran

Le verdict du procès en appel lié au réseau de trafic de cocaïne, démantelé février dernier à Oran, est tombé hier. Le représentant du ministère public, lors de la dernière audience, avait axé son intervention sur le cas B. S., celui parmi les dix accusés à avoir écopé, au premier jugement de l'affaire, d'une peine légère assortie d'une suspension d'exécution (six mois de prison avec sursis). «Aujourd'hui, depuis cette tribune, je le dis avec force et avec tous les égards que je dois au tribunal de première instance : la sentence du 6 mars n'était pas équilibrée. La balance a un peu penché d'un côté», avait-il déclaré, demandant que l'accusé, B. S., soit mis sur un même pied d'égalité que les autres mis en cause, en invalidant la requalification par le tribunal des faits de ‘‘détention de cocaïne pour usage de consommation en ‘‘détention de cocaïne et commercialisation et en le condamnant à 5 ans de prison ferme, plus une amende de 1 million de dinars», avait requis le PG.Il a été requis également par le représentant du droit public que B. S. fasse l'objet d'une disposition du code de procédure pénale, qui consiste à le conduire vers l'établissement pénitentiaire dès le prononcé du verdict, et ce, au cas il serait condamné à la prison ferme. Pour tous les autres prévenus, au nombre de trois, le PG a requis la confirmation des premières peines, à savoir entre 5 et 10 ans de prison ferme. Hier, selon le verdict, B. S. a été condamné à deux ans de prison ferme. A noter que l'accusé était absent à l'audience. Pour les autres accusés, les peines de 10 ans de prison ferme ont été réduites à six ans. Quant aux accusés condamnés à cinq ans de prison, leur peine s'est vue réduite à quatre ans de prison ferme.