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Trafic d'enfants : treize mis en cause lundi devant la justice



Trafic d'enfants : treize mis en cause lundi devant la justice
Le procès de treize (13) personnes impliquées dans l'"enlèvement et le détournement" d'un nombre "indéterminé" d'enfants algériens pour les déplacer en Europe, notamment vers la France où ils sont adoptés en contrepartie de grosses sommes d'argent, aura lieu lundi devant le tribunal criminel d'Alger, a-t-on appris de source judiciaire.Les services de sécurité avait démantelé, en 2009, ce "dangereux" réseau à l'origine de la disparition d'un grand nombre d'enfants et leur déplacement vers l'étranger, à travers de fausses procurations, selon la même source.Le réseau, constitué d'Algériens et de Français, activait depuis les années 90 en Algérie, et l'enquête n'a pu déterminer le nombre exact des enfants enlevés.L'instruction dans cette affaire a été lancée suite au décès, en 2009, d'une jeune fille lors d'un avortement dans une clinique sise à Ain-Taya (Alger), appartenant à un médecin, H. K, principal accusé dans ce dossier criminel.Les investigations ont révélé que ce médecin généraliste se faisait passer pour un obstétricien propriétaire d'une clinique à Ain Taya et, avec l'aide de sa s'ur, il prenait en charge gratuitement des femmes enceintes célibataires jusqu'à ce qu'elles accouchent et exploitait aussi les f'tus avortés qu'il conservait dans un produit spécial et exportait vers l'étranger.Deux notaires sont également impliqués dans cette affaire. Ils étaient chargés de rédiger "des documents de désistement", signés par les mères célibataires.Suite à une enquête approfondie, les services de sécurité sont parvenus à récupérer 3 enfants au domicile d'une puéricultrice exerçant dans une pouponnière à El-Biar, et découvert "12 certificats d'adoption" rédigés entre 2005 et 2006, dans lesquels figurent 9 enfants déjà expatriés de manière illégale et dont la kafala a été confiée à d'autres personnes moyennant une somme d'argent.


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