Algérie

Tractations en vue du contrôle des APC Actualité : les autres articles



Négociations sur fond de promesses de postes à Oran

Les enjeux sont grands, les convoitises ne manquent pas pour l'APC d'Oran où rien n'est encore joué (une majorité très relative en faveur du FLN avec 14 voix sur 43), mais tout le monde est unanime à dire que les tractations et les jeux de coulisses en cours pour prendre les rênes de la mairie ne font pas intervenir «l'achat de voix» pour la simple raison que les négociations se font sur la base de promesses de postes de responsabilité : vice-présidence, directeur de secteur urbain (Oran en compte 12), commissions, etc. «L'assemblée n'est pas encore installée et on entend déjà çà et là que des postes sont promis», indique la tête de liste FLN qui déclare rester serein et attendre les instructions de la direction nationale. Théoriquement, le parti prône l'unité des rangs en accordant les candidatures aux têtes de liste. «Je me présenterai comme candidat même si je ne dois gagner que ma propre voix», déclare un prétendant du même parti qui rappelle que la directive dont il est question n'a pas été respectée en 2007, notamment à Oran où la tête de liste n'avait pas gagné la présidence parce qu'un autre candidat avait été favorisé. Le FLN demeure sans responsable localement et cette situation a failli être exploitée par les six autres partis. Une tentative pour créer un front uni n'a pas abouti une première fois, selon un président de parti en lice à Oran qui a gagné 4 sièges. «Nous les donnerons à celui dont on croit qu'il travaillera pour le bien de la population», a-t-il indiqué. «Nous donnerons nos voix à celui qui nous offre les meilleures garanties pour les postes à la mairie», a indiqué un autre président de parti en lice à Oran (4 sièges également). Rien n'a filtré sur les projets de candidatures des partis autres que le FLN, mais tout reste possible le jour J. D. B.


La majorité à tout prix à Chlef

Les partis ou leurs représentants ne s'aiment pas, ce qui ne les empêche pas de nouer des alliances ''contre-nature''. Est-ce pour l'intérêt général ou pour leurs intérêts particuliers '», s'interrogent sans cesse les citoyens désabusés par les promesses non tenues par les exécutifs communaux sortants. Une chose est sûre : les tractations entre les vainqueurs des élections de jeudi dernier n'ont jamais été aussi intenses qu'en ce moment de fièvre postélectorale. Le ralliement à la majorité se monnaye très cher, selon des sources très au fait de ces pratiques. Certains n'ont pas hésité à contacter individuellement leurs poursuivants pour tenter d'obtenir la majorité absolue à tout prix, sans passer par les états-majors des partis concernés, rapportent encore nos sources. Selon ces dernières, «le donnant-donnant à l'algérienne» a été le trait dominant du choix de la majorité qui présidera aux destinées des collectivités locales.
Le phénomène, ajoute-t-on, a pris de l'ampleur au point que le «marchandage» était le seul aspect d'entente sur la coalition qui aura à gérer les Assemblées communales et de wilaya. A. Yechkour


Le siège de P/APC aux «enchères» à l'Est

A Annaba, après que les tractations à l'amiable entre partis en mal de majorité absolue eurent échoué dans le choix des présidents des Assemblées communales, le pouvoir de l'argent a fait son intrusion. Et le climat est propice lorsqu'on sait qu'aucun parti politique n'a eu la majorité absolue pour dégager un président d'Assemblée populaire communale parmi ses candidats élus, hormis l'APC d'El Hadjar (FLN). Selon des sources politiques, des sièges d'élus se cèdent à coups de millions de dinars, selon l'importance des communes.
Les candidats libres sont les plus exposés à cette pratique suivis de quelques autres issus des petits partis. Des partis préfèrent mettre la main à la poche non pas pour placer leur candidat dans les Assemblées communales ou de wilaya, mais pour les sénatoriales. En effet, prévues le 29 décembre, ces élections ont d'ores et déjà titillé les cupidités et beaucoup de partis n'hésitent pas à user de tous les moyens pour s'assurer de l'unique siège de la deuxième chambre.
On apprend dans ce sens que quatre élus FLN (APW/APC) sont soupçonnés de tentative de trahison au profit du FND. A Batna, à l'instar des autres wilayas, les tractations autour des alliances entre partis vont bon train. Ainsi donc, les informations qui nous sont parvenues de différentes communes font état de monnayage des partis ayant eu un petit nombre de sièges par des partis qui sont en ballottage.
A Tazoult (ex-Lambèse), le FLN, avec 7 sièges, en ballottage avec le FNA, 6 sièges, tentent l'un et l'autre de monnayer le RND avec ses 3 sièges et le FAN (Front de l'Algérie nouvelle) qui ne font pas mieux que de jouer aux grands gagnants. Selon des informations proches de ces derniers, le FLN propose à l'un comme à l'autre 1 milliard de centimes par tête. A Oued El Ma, le FLN, 7 sièges, en ballottage avec le MPA, 7 sièges également, avance les mêmes propositions au RND qui lui n'a que 4 sièges. Le RND aurait refusé l'offre en scellant l'alliance avec le parti de Amara Benyounès. M.-F. G. et L. Gribissa


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