Traçabilité '

Ça va et ça vient. Ça bouge partout, ça négocie, ça coince parfois et ça passe d'autre fois. Le mercato algérien fait voir un peu de tout et donne l'impression qu'on est dans un vrai championnat, professionnel de surcroît.Mais d'où sort-il tout cet argent alors que le sponsoring bat de l'aile, sauf pour quelques clubs, favorisés par le sort ou par certaines forces occultes ' Certains prétendent qu'il tombe du ciel, certains autres, en revanche, parlent de blanchiment d'argent et les plus introduits dans le milieu footballistique évoquent d'autres sources interlopes, si louches qu'il est vraiment difficile d'identifier. Bref, il est impossible de suivre la traçabilité de tout l'argent qui circule dans le monde du football. Pourtant, ça coule à flots et le marché est inondé d'argent et tous les acteurs sont royalement servis, sur un plateau sans prendre la peine de courir derrière. Il est là et, de surcroît, a portée des mains. Il suffit de les tendre pour s'enrichir et mettre de côté assez suffisamment pour mener la belle vie le restant de ses jours. Sans fournir le moindre effort ni jouer vraiment au football. Halilhodzic a lui, aussi, peiné pour trouver un seul joueur local capable de se frayer une place en équipe nationale. Il a beau sillonné le pays, assisté à des matchs locaux et suivi quelques éléments sélectionnables mais au final, il a laissé tomber. Il a compris que ça ne valait pas le coup et que leur niveau laisse à désirer. Pourtant, tous ces joueurs gagnent les yeux de la tête mais tout l'argent injecté dans le football ne sert apparemment à rien sauf à remplir les poches au lieu de servir le football. Comble de l'ironie, on fait croire que tout fonctionne à merveille et, pour preuve, la qualification de l'équipe nationale au second tour du Mondial. Mais on oublie de dire que tous les joueurs, ou presque, sont formés ailleurs et que l'Algérie les a tout simplement chipés.