Le cours pris par la pré-campagne électorale pour la présidentielle n'influe en rien sur l'administration si l'on doit se fier aux propos tenus, hier, sur la Chaîne 3, par le directeur des libertés au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales (MICL), Abderrahmane Sidini.Pour tout dire, le cadre du ministère de l'Intérieur affirme que, apparemment, tout se passe comme dans le meilleur des mondes, il ne reconnaît même pas que les choses ne se sont pas passées comme il se doit dans quelques contrées du pays pour certains candidats, assurant que les services de l'administration sont «à la même distance des différents prétendants à la candidature» et que des mesures sont prises «avec diligence en cas de difficulté particulière», préférant s'étaler en long et en large sur les préparatifs logistiques et administratifs de la présidentielle. Le temps en ce moment précis est à la «consolidation définitive du corps électoral» après la révision des listes clôturée le 6 février suite à la révision exceptionnelle, révision suivie par la période impartie aux contestations, a informé le directeur des libertés au MICL en annonçant que le corps électoral, avant consolidation donc, compte plus de 24 millions d'inscrits, une centaine de milliers de nouveaux électeurs par rapport aux dernières élections, alors que pour la communauté algérienne de l'étranger, le corps électoral est en baisse d'une dizaine de milliers environ.
Quant aux prétendants à la candidature, ils sont 189 à avoir retiré les formulaires de souscription. Par ailleurs, M. Abderrahmane Sidini a indiqué qu'en plus de la préparation des listes des personnels devant encadrer l'élection (plus de 560 000 agents), le nombre de centres de vote prévu est de plus de 13 144, appuyés par 60 839 bureaux, alors que l'infrastructure retenue pour les besoins de la campagne électorale a atteint les 4 700 salles réquisitionnées à partir du 24 mars, jour du début de la campagne officielle. D'ici là, les candidats retenus pour l'élection pourront, s'ils le désirent, consulter le fichier électoral national, en plus de la surveillance du déroulement des opérations de vote par leurs représentants aux côtés d'observateurs étrangers, a assuré le représentant du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.
M. Azedine
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 25/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Maktour
Source : www.lesoirdalgerie.com