Algérie

Tout pour se rapprocher de l'objectif



Le jeudi 11 juillet 2019 pour les Verts sera leur huitième participation après la CAN de 1968, jouée en Ethiopie contre les Ivoiriens qui avaient remporté le duel sur le score de 3-0. Ce sera aussi leur troisième participation aux quarts de finale. Ces deux équipes se retrouvent après tant de rencontres. Victoires, défaites, tout y était. Chacun a pris sa revanche.Jeudi, il sera question de la 21e confrontation avec dans ses bagages une victoire de plus par rapport à la Côte d'Ivoire (sept contre six) et huit rencontres soldées par des nuls. Pour ce match, une autre tonalité se fera entendre au stade de Suez, l'optimisme est de rigueur. A ce stade de la compétition, les médias internationaux saluent cette formidable mutation des Fennecs qui devraient, sauf surprise, s'installer confortablement sur le fauteuil des champions d'Afrique. Son parcours est à ce jour unique dans cette CAN-2019. Quatre matches, quatre victoires, 9 buts marqués, aucun but encaissé. Les résultats valent ce qu'ils valent aux yeux des experts internationaux, mais l'essentiel est à retenir, celui de la qualité de jeu que proposent les jeunes de Belmadi à chaque rencontre, et cela, nul ne peut le contester puisque les experts, au sens propre du terme, l'attestent.
Ce n'est assurément pas le cas de quelques consultants qui se baladent d'une chaîne à une autre, et qui semble ne pas s'associer au style de jeu encore moins aux efforts des joueurs pour en arriver à une telle récolte de victoires. «Certains nourrissent le scepticisme et avancent comme argument la faiblesse (supposée) des adversaires», faisait remarquer un confrère, et finira par apporter un autre point de vue de taille. «En réalité, ce ne sont pas les adversaires de l'équipe nationale qui sont faibles, mais c'est plutôt les Verts qui sont meilleurs et plus forts que tous leurs adversaires réunis. Inutile de gâcher le plaisir des Algériens en cherchant des poux sur le crâne d'un chauve».
Disant qu'au sein des rédactions des émissions de foot, on semble faire confiance à des «noms» bien plus qu'à des compétences. Permettre aux anciens footballeurs de s'exprimer et d'animer les plateaux de télés en leur qualité de connaisseurs est une formidable barrière à ceux qui vivent encore dans le cocotier du pessimisme. Enfin, il est un plaisir de voir des profils plus confirmés, ré-enfiler le costume de consultant au crépuscule de leur carrière, qu'il s'agit d'entraîneurs ou d'anciens joueurs à l'image de Ali Bencheikh de traiter et d'apporter des éléments de réponse de manière plus professionnelle à toutes les questions que se posent les supporters et autres. Aujourd'hui ou demain avec des hommes qualifiés pour mener à terme la mission des gestionnaires.
Ce nouveau pari, quel que soit le résultat, répondra à ceux qui oublient ou qui refusent d'admettre que le sélectionneur Djamel Belmadi a redonné vie et forme aux Verts qui sont dans la peau d'un favori. Et qu'ils «peuvent raisonnablement miser sur le sacre continental, quoiqu'en football rien n'est acquis à l'avance».


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