Tout pour atteindre les objectifs

Pour nous convaincre et appuyer ses dires, il nous exhibe une série de documents. D’abord, il situe sa fédération par rapport à un passé récent. En effet, il nous démontre que depuis qu’il tient les rênes de la fédération, la récolte des médailles des équipes nationales toutes catégories confondues ne cesse d’augmenter. A titre d’exemple, en Championnat d’Afrique seniors garçons, en 2008, l’EN avait à son actif 5 médailles, mais aucune d’or. Abdellaoui insiste pour dire que quand il est arrivé à la tête de la fédération en 2009, le nombre de médailles est passé à 15 avec 6 d’or, et en 2010, il arrive à 16 avec 6 médailles d’or. Fier de son travail et de celui de ses collaborateurs, cadres et personnel, le président nous informe que le volet formation avait été délaissé depuis belle lurette et qu’il en fait son cheval de bataille actuellement. Son directeur du développement et de la formation nous énumère, de son côté, les stages de formation qui se sont déroulés, soit 3 pour les initiateurs et arbitres. Un 4e stage pour les entraîneurs est programmé pour le mois de novembre prochain. Il sera effectué sous l’égide de la solidarité olympique. Le président de la fédération a voulu à tout prix nous déclarer son amertume quant au technicien qui l’a calomnié. M. Abdellaoui nous dira : «Il y a un dicton chez nous qui dit qu’il ne faut pas mordre la main qui te donne à manger. Sachez que ce technicien est âgé de 64 ans, donc retraité. Je lui ai signé une décision pour recevoir une prime de 10 000 DA en contrepartie d’un travail de prospection à Bordj El Kiffan. Il m’a remis un plan d’action, puis plus rien.» A la fédération, l’heure est au travail afin d’atteindre les objectifs tracés, soutiendra le président. Nous avons enregistré la création de trois nouvelles ligues, Chlef, Bouira et Ouargla, ajoutera-t-il. En conclusion, M. Abdellaoui dira que le temps et le travail ne lui permettent pas de s’occuper d’actions non fertiles.