Tout pour anéantir le crime urbain

La violence urbaine est illustrée par d'innombrables assauts effectués par les policiers.Le crime urbain sous plusieurs formes. On n'entend pas trop parler ni dans les médias ni ailleurs d'ailleurs. La police déloge, de jour en jour, les émules tenanciers de ce fléau prenant des formes multidimensionnelles dont principalement le trafic des stupéfiants dont son volet lié au trafic des comprimés de psychotropes. À Oran, la lutte est implacable. C'est en tout cas ce qui ressort d'un bilan exceptionnel transmis à notre rédaction par les responsables de la sûreté de wilaya d'Oran mettant en exergue la lutte contre le crime urbain tout en l'appuyant par des chiffres faisant froid dans le dos. En moins de 48 heures, la «récolte» a été fructueuse suite au lancement de plusieurs opérations distinctes. La première offensive, lancée dans le quartier populaire de Ibn Sina (Ex-Victor Hugo ou encore Tirigou), a abouti à la décapitation d'un réseau spécialisé dans la commercialisation des comprimés psychotropes, composé de sept individus. Dans cette opération, les éléments de la police judiciaire ont saisi une importante quantité de comprimés prohibés et une voiture servant de moyen de transport utilisée par les malfrats dans le cadre de leurs opérations. La deuxième attaque a été opérée par les policiers de la brigade des recherches et d'investigations à l'issue de laquelle trois individus ont été arrêtés. Et ce n'est pas tout. Les policiers de la 17e sûreté urbaine ont, eux aussi, réussi à mettre hors d'état de nuire un récidiviste ayant fait sienne la commercialisation des stupéfiants. Dans le sillage de cette action d'envergure déclenchée dans le quartier populaire dans le centre-ville, les policiers ont saisi 1830 comprimés psychotropes et deux voitures. La ville d'Oran, tout comme un peu partout dans les grandes cités du pays connaissant une croissance accélérée, est sur la liste des villes, plus affectées par le crime, la violence urbaine, l'atteinte physique à des personnes et de leurs biens. La violence urbaine, en pleine croissance, atteint des niveaux préoccupants. Elle est illustrée par d'innombrables assauts, très souvent concluants, effectués par les policiers faisant face au vol de véhicules, violation de résidences. Des spécialistes sont unanimes à dire que la traditionnelle convivialité sociale, pacifique et harmonique, clairement est dérangée par la violence urbaine et par la crainte que la généralité des citoyens affronte dans son quotidien, dans sa résidence, dans la rue et même dans les lieux de loisirs. Cette situation transmet la sensation dans l'ordre public d'une «maladie grave» quoique la sensation d'insécurité publique dans la ville d'Oran relève de l'ancienne histoire à la faveur de la mise en place et de la mise en application, par la Sûreté nationale, de tous les dispositifs rentrant dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de criminalité. Selon les policiers, ces dispositifs nous imposent la nécessité de garantir des conditions pour la normalisation de la situation et la restauration de l'ordre et la tranquillité publiques. Cela sous-entend donc que le degré d'accessibilité de la population à divers endroits de la ville, conduit à la configuration urbaine en assurant le niveau maximal de la sécurité pour tous les usagers de la voie publique et les personnes en quête de repos et de l'air frais en se rendant dans des jardins publics.