Ingérence n On raconte qu'à la disparition du premier Président togalais, Paris s'est rabattu par défaut sur son chef de cabinet, un certain Omar Bongo. Ce dernier laissera la porte de son bureau ouverte à tous les responsables qui viendraient de Paris.Ce sont des Européens, les Français en particulier, qui ont toujours décidé du sort des petits pays et des pays en voie de développement. Dans les années 60 par exemple, aucun chef d'Etat africain ne pouvait briguer l'investiture suprême de son pays s'il n'avait pas l'aval et l'onction de Paris.Les Premiers ministres devaient également montrer patte blanche. On raconte que le président Mokhtar Ould Dadah de Mauritanie a été désigné au pied levé pour gouverner son pays. On raconte qu'à la disparition du premier Président togalais, Paris s'est rabattu par défaut sur son chef de cabinet, un certain Omar Bongo. Pour entretenir de bonnes relations avec la France, le nouveau chef d'Etat laissera la porte de son bureau ouverte à tous les responsables qui viendraient le saluer en arrivant de Paris. Certains témoins prétendent qu'il ouvrait une armoire dans son cabinet et invitait ses hôtes à puiser dans les liasses de billets de francs français ou de dollars. Pour rappel, le général de Gaulle avait même désigné un haut fonctionnaire qui avait toute sa confiance pour gérer tout ce qui concernait le vieux continent qui restait encore français. C'est M.Tricot qui sera chargé des basses besognes et qu'on surnommera tantôt Monsieur Afrique, tantôt l'?il de l'Elysée.Les Américains et les Anglais adopteront la même politique vis-à-vis du reste du monde avec chacun sa sphère particulière d'influence.Lorsqu'un chef d'état prend ses distances avec Washington en Amérique centrale ou en Amérique du Sud, vous pouvez être sûr qu'il sera remplacé au cours de la même année. L'ex-président du Panama en est la parfaite illustration. Il a été menotté en plein jour par des marines dans son propre palais et monté de force dans une voiture blindée en partance pour un tribunal américain. Il a été, en effet, accusé de trafic de cocaïne et de couvrir la mafia du pays en échange de plusieurs millions de dollars.Le président Salvador Allende du Chili qui avait instauré un système socialiste dans son pays aura eu au moins la chance de se défendre les armes à la main avant de mourir.
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Posté Le : 07/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : I Z
Source : www.infosoir.com